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Journalistes : de moins en moins nombreux

4 octobre 2012

Temps de lecture : 2 minutes
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Journalistes : de moins en moins nombreux

Temps de lecture : 2 minutes

Des journalistes de moins en moins nombreux, de plus en plus objets de licenciements et sans doute moins bien payés.

C’est le con­stat que fait Jean-Marie Charon, soci­o­logue des médias, dans une étude détail­lée aux 6èmes Assis­es du Jour­nal­isme à Poitiers où l’Ojim était présente.

Il y avait en 2011 moins de jour­nal­istes dis­posant d’une carte de presse qu’en 2005. L’arrêt de France-Soir, La Tri­bune pour sa par­tie papi­er, ont entraîné la perte de plus de 250 emplois. Ce ne sont pour­tant que les mesures les plus spec­tac­u­laires. Les Échos, L’Équipe ont per­du 10% de leurs effec­tifs. RFI a subi un deux­ième plan social avec 126 départs. On peut citer aus­si Témoignage Chré­tien, Les Dernières Nou­velles d’Alsace, L’Est Répub­li­cain, la Comareg, Le Parisien où les effec­tifs dimin­u­ent ou dis­parais­sent (la Comareg dans les gratuits).

Enfin les nuages s’amoncellent au Groupe Her­sant (voir la brève sur notre site), à Sud-Ouest, France TV sans par­ler de Presstal­is qui n’emploie pas de jour­nal­istes mais qui fait une grève par semaine et dont on ne sait pas quand le plan social sera réglé, avec 1250 emplois à la clé.

Manque à cette étude un volet financier. Les jour­nal­istes licen­ciés sont sou­vent les plus expéri­men­tés donc les plus chers. Ils sont rem­placés par des pigistes facile­ment corvéables voire par des auto-entre­pre­neurs (effet d’aubaine) dont on peut se débar­rass­er du jour au lende­main et… sans charges sociales.

Crédit pho­to : Christophe Cariou