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Accueil | Portraits | Guillaume Meurice

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14 novembre 2023

Temps de lecture : 14 minutes

14 novembre 2023

Accueil | Portraits | Guillaume Meurice

Guillaume Meurice

Temps de lecture : 14 minutes

Le Moment Gauchiste

« C’est plus facile de taper sur la droite car le raison­nement des gens de droite est quand même sou­vent plus con », Le Petit Bul­letin de Greno­ble, 24/01/2017.

Caution gauchiste et irrévérencieuse de France Inter, Guillaume Meurice s’est fait connaître par des micro-trottoirs où les blagues sont aussi adolescentes que les idées politiques qui les sous-tendent. Aussi, ce végétarien revendiqué aimerait voir la militante écologiste Camille Étienne à Matignon. Au même titre que les communicants macroniens qu’il exècre, il réclame plus de « pédagogie » et de rationalisme pour débusquer les contradictions des Dupont-Lajoie ou, plus simplement, pour que les gens « essayent d’être moins cons ». Du haut de sa chaire de bouffon, il fulmine avec un sourire en coin sur le bon sens populaire français à la manière de Charlie Hebdo, sa matrice idéologique à tous égards. Traitant à l’antenne, le 29 octobre 2023, le premier ministre israélien de « nazi mais sans prépuce » l’amuseur provoque un scandale qui ne lui vaut qu’un simple avertissement de sa direction.

Né dans la ban­lieue de Dijon en 1981, il grandit en Côte‑d’Or, puis en Haute-Saône, où s’installent ses par­ents pour ouvrir une mai­son de la presse, lorsqu’il a huit ans, et que son père s’apprête à pren­dre sa retraite. Le pater­nel est cheminot tan­dis que son épouse est mère au foyer.

Portrait vidéo

Formation

1999 : il obtient son bac­calau­réat sci­en­tifique au lycée Belin de Vesoul à la deux­ième ten­ta­tive. Il est alors, « le bor­délique de la classe, le clown ».

1999–2001 : il obtient « en trichant » un DUT de ges­tion et d’administration des entre­pris­es à l’IUT de Besançon.

2001–2002 : À l’issue de la pre­mière année de licence, il est exclu de l’IEP d’Aix-en-Provence pour avoir triché une fois de plus lors des exa­m­ens. Il décide alors de « mon­ter » à Paris l’année suiv­ante pour entamer une car­rière théâtrale.

2002 : il com­mence à étudi­er au Cours Flo­rent. Afin de financer sa car­rière dra­ma­tique, il effectue plusieurs petits boulots : caissier dans un Relay de la Gare Saint-Lazare ; agent-cour­ri­er dans une fil­iale de la Société générale ; pré­para­teur de com­man­des, ou encore vendeur de sapin de Noël.

Parcours professionnel

2006 : pre­mier con­tact avec la scène au Guichet Mont­par­nasse où il met en scène deux pièces de Georges Courteline.

2007 : pre­mier seul en scène qui aura trois titres suc­ces­sifs (« Annulé », « Mort de rire » et « Tout le monde y passe ») et avec lequel il écume les cafés-théâtres.

2008 : il se pro­duit dans plusieurs fes­ti­vals et se hisse jusqu’en finale de « Rires de Canailles » et de « La Route du Rire ».

2009 : il com­mence à pub­li­er des caméras cachées sur le net et acquiert une petite notoriété dans le milieu de l’humour. Il fait notam­ment, cette année-là, la pre­mière par­tie du spec­ta­cle de Patrick Timsit.

2010 : pre­mière appari­tion à la télé au cours de l’émission « Café Picouly » sur France 5, où il est invité à jouer un extrait de son spec­ta­cle. Par­al­lèle­ment, il ali­mente son blog humoristique.

2012 : Mais c’est dans l’émission de Frédéric Lopez, « On va tous y pass­er », sur Inter, qu’il fait véri­ta­ble­ment ses grands débuts. Inter­rogé sur les dessous de son arrivée sur la sta­tion, il répond : « Je con­nais­sais la nana qui était chargée de mon­ter une équipe de chroniqueurs, et comme elle savait que j’écris des chroniques. Et puis après j’ai passé une véri­ta­ble audi­tion de deux / trois min­utes et ça s’est bien passé ».

2014 : repéré par Alex Vizorek, il intè­gre la « bande de copains » de l’émission humoris­tique « Si tu écoutes, j’annule tout », qui chang­era plusieurs fois de nom par la suite, ani­mée par Char­line Van­hoe­nack­er et le même Vizorek. Sa chronique, « Le Moment Meurice » est un micro-trot­toir où il tourne en déri­sion l’homme de la rue, en par­ti­c­uli­er lorsque celui-ci dévie du canon idéologique en cours à France Inter. Il ne dif­fuse jamais l’enregistrement com­plet de son micro-trot­toir mais des extraits isolés, sur lesquels il rebon­dit avec des sail­lies plus ou moins dro­la­tiques faisant pouf­fer ses con­frères. C’est cette pastille qui le fait con­naître au plus grand nom­bre. Il inter­vient égale­ment dans la mati­nale de France Inter aux côtés de Vizorek et Vanhoenacker.

Sec­ond seul en scène « Que demande le peu­ple ? » où il se met dans la peau du con­seiller en com­mu­ni­ca­tion de Manuel Valls, alors min­istre de l’Intérieur.

2015 : il cesse sa col­lab­o­ra­tion avec Canal+ après une seule chronique, la direc­tion de la chaîne lui ayant empêché de mon­tr­er un dessin de Charb à l’antenne.

2016 : Il signe une chronique qui s’intitule « Coup de boule » dans Siné Heb­do, qui devient Siné Men­su­el à la mort de son fon­da­teur (5 mai 2016).

2018 : il crée un « groupe de rock macronien » au nom évo­ca­teur, The Dis­rup­tives et part en tournée avec cette propo­si­tions scénique mêlant humour et chansons.

2021 : il se pro­duit partout en France avec son nou­veau spec­ta­cle « Meurice 2022 » et crée le pod­cast « Meurice recrute » où il fait pass­er des entre­tiens au mem­bre de son gou­verne­ment idéal.

2022 : nou­veau spec­ta­cle, « Meurice 2027 ».

Parcours militant

Ses par­ents sont ani­més de fortes con­vic­tions soix­ante-huitardes et ont fait par­tie des pre­miers adhérents à Green­peace. À Charles, il pré­cise qu’il ne vote ni pour des per­son­nes, ni pour des pro­grammes, mais « pour des idées ». En 2002, il vote au pre­mier tour pour Noël Mamère et par­ticipe aux man­i­fes­ta­tions anti-Le Pen. C’est à cette péri­ode qu’il achète Char­lie Heb­do pour la pre­mière fois.

En 2007, sa préférence élec­torale va à Dominique Voynet au pre­mier tour et à Ségolène Roy­al au sec­ond. Fidèle à ses con­vic­tions écol­o­gistes, il se prononce pour Eva Joly, puis François Hol­lande en 2012.

En 2017, il vote au pre­mier tour Mélen­chon, dont il déplore toute­fois les accents sou­verain­istes, et Macron au sec­ond, « sans [se] bouch­er le nez ».

Il affirme à Libéra­tion qu’il n’est « pas mil­i­tant » et qu’il n’a « jamais été encar­té ». Côté asso­ci­atif, il est par­rain de l’association « C’est Assez » qui milite pour la fer­me­ture des Delfinarium.

Grand habitué de la Fête de l’Humanité, il présente sa can­di­da­ture humoris­tique à l’élection prési­den­tielle de 2022 et reçoit six par­rainages d’élus à cette occasion.

Ce qu’il gagne

Libéra­tion rap­porte qu’il gag­nait 6000 euros par mois en 2016, à rai­son de 240 euros par chronique et 250 à 500 euros par cachet pour ses spectacles.

Publications

  • Guil­laume Meurice chronique la société, pré­face de François Morel, 30 édi­tions, 2012,
  • On est pas sérieux quand on a 2017 ans, illus­tré par Marc Larg, Com­ex­po 2a label, 2017.
  • Cosme, Flam­mar­i­on, 2018.
  • Le cahi­er de vacances de Manu 1, avec Char­line Van­hoe­neck­er et Cami, Michel Lafon, 2019.
  • Le cahi­er de vacances de Manu 2, avec Char­line Van­hoe­neck­er et Cami, Michel Lafon,2020.
  • Le renard et le poulailler, Michel Lafon, 2020.
  • Le roi n’avait pas ri, JC Lat­tès, 2021.
  • Les vraies gens, JC Lat­tès, 2022.
  • Les gens qui likent, illus­tré par Lau­rène Boglio, Les Ven­terniers, 2022.
  • Petit éloge de la médi­ocrité, Les Péré­grines, 2023.
  • Le fin mot de l’Histoire de France en 200 expres­sions déca­pantes, Flam­mar­i­on, 2023.

Filmographie

  • Enfin Veuve, réal­isé par Isabelle Mer­gault, 2008 : Bidasse

Sa nébuleuse

Char­line Van­hoe­nack­er et Alex Vizorek, aux manettes de « C’est encore nous » et le reste de la bande com­posé de Juli­ette Arnaud, Emma Férey, Fab­rice Rivey et Anne-Sophie Ladonne.

Pierre-Emmanuel Bar­ré, végé­tarien et humoriste du même âge et aux mêmes incli­na­tions poli­tiques. Les deux hommes col­la­borent sur la plate­forme Brut où ils ani­ment la soirée prési­den­tielle. Ils sont inter­viewés ensem­ble sur les plateaux de télévi­sion pour faire la pro­mo­tion de leurs spec­ta­cles respectifs.

Lau­rence Bloch, direc­trice de la sta­tion entre 2014 et 2022 : « Je n’é­tais pas con­va­in­cue quand il a com­mencé avec des chroniques sans son, mais là, c’est irrésistible ».

Fran­cis­co Cun­ha, ami et met­teur en scène attitré depuis son sec­ond spectacle.

Erwan Rodary, son pro­duc­teur. « Il se remet en ques­tion et s’in­téresse aux autres, c’est son édu­ca­tion. Mais il a des idées arrêtées. Sur le vote blanc, il pense que c’est com­plète­ment con. Comme il est très sûr de ses idées, il faut trou­ver le bon argu­ment pour le faire chang­er d’avis. »

Rémi Var­rot, gui­tariste et Car­o­line Géryl, bat­teuse qui l’accompagnent sur son spec­ta­cle musi­cal « The Disruptives »

Julien Kosellek, son pro­fesseur de théâtre en deux­ième année au Cours Flo­rent « qui lui a vrai­ment appris le méti­er de comédien ».

Clara Dupond-Mon­od, son éditrice chez JC Lattès

Vie privée

Sa com­pagne, qui répond au nom de Johan­na, est ébéniste de pro­fes­sion. Ils rési­dent dans le XIIe arrondisse­ment de Paris. Il a une grande sœur.

Il l’a dit

« Un raciste est quelqu’un qui établit une hiérar­chie entre dif­férentes races humaines, qui pour­tant n’existent pas au sein de notre espèce. Un raciste est donc avant tout quelqu’un qui se trompe de vocab­u­laire. En effet, un con­sen­sus sci­en­tifique admet qu’il peut exis­ter davan­tage de dif­férences géné­tiques entre deux indi­vidus issus d’un même sous-groupe humain qu’entre deux indi­vidus de deux sous-groupes dif­férents. Plus de dif­férences entre deux papous de Nou­velle-Guinée qu’entre Marine Le Pen et le Mol­lah Omar. Par exem­ple, en cas de trans­fu­sion san­guine, un pyg­mée peut sauver la vie d’un skin­head. De même que ce skin­head peut mourir s’il en reçoit d’un de ses frères au groupe san­guin non com­pat­i­ble, quand bien même il serait son frère de sang », blog humoris­tique, 14 décem­bre 2013.

« Mes par­ents sont audi­teurs de France Inter depuis de longues années alors ils sont évidem­ment très heureux de mon par­cours radio­phonique. J’ai égale­ment une grande sœur avec qui je m’entends par­faite­ment et qui me suit régulière­ment sur mes dates de tournée. J’ai la chance d’avoir une famille assez réduite. Même si j’aurais rêvé d’une grande famille catholique ne serait-ce que pour pou­voir couch­er avec ma cou­sine », Sports and Peo­ple News, 01/03/2016.

« Je ne crois pas beau­coup au con­cept d’’adulte’. Autour de moi je ne vois que des enfants qui jouent aux grandes per­son­nes. Ca me donne envie de rire, et de mon­tr­er qu’on n’est pas dupe », Les Inrocks, 01/05/2016.

« Quand quelqu’un te dit que tous les Arabes sont des voleurs, c’est beau­coup plus rigo­lo de lui deman­der pourquoi que de lui répon­dre : vous avez tort », Libéra­tion, 28/12/2016.

« Je rap­pelle quand même que l’extrême-droite en France, on a déjà essayé, il s’appelait Philippe Pétain et ça a don­né, je dirais, un bilan mit­igé », France Inter, 19/11/2018.

« Depuis deux mois s’ajoutent à la liste [de ses insul­teurs, NDLR] mes préférés, ce sont les fans du pro­fesseur Raoult, alors eux je les adore, je les adore autant que le pro­fesseur Raoult lui-même. J’aurais adoré le con­tac­ter mais là il se trou­ve qu’il bosse sur un remède au Covid à base de céleri rémoulade et de staphy­lo­coque doré, donc on devrait pas tarder à le voir à la can­tine de Radio France, c’est quand même la bonne nou­velle », France Inter, 14/05/2020.

« Vous perdez votre temps. Vous nous faites per­dre le nôtre. Vous par­lez d’une France qui n’a jamais existé ailleurs que dans votre tête. Vous rêvez de pureté. Vous haïssez le mul­ti­cul­tur­al­isme avec des Nike aux pieds, en mangeant une piz­za, votre Sam­sung à la main. Vous avez déjà per­du. Per­son­ne ne démélangera les cul­tures. Per­son­ne ne cessera de voy­ager, de fuir la mis­ère, de tomber amoureux, de se métiss­er. Vous vous épuisez pour rien. Les dom­i­nants vous ont fait croire que le dan­ger, c’était le réfugié sans le sou plutôt que le mil­liar­daire qui vous pique du pognon tous les jours, échap­pant à l’impôt, imposant sa poli­tique. Vous y avez cru. Ils ont gag­né. Ils ont “grand-rem­placé” les raisons de votre colère. Mais vous valez mieux que ça. Mieux que vos angoiss­es. Mieux que vos névros­es, qui ne sont défini­tive­ment pas un pro­gramme poli­tique », Siné Men­su­el, 11/2021.

« Je pense qu’il ne faut plus par­ler à ces gens-là. Tu es sur le Titan­ic et Lau­rent Alexan­dre, c’est le gars qui dit : “Des ice­bergs ? Hum, je ne suis pas sûr”. Donc on va inviter des gars comme lui, avec en face des per­son­nes qui dis­ent qu’il faut tourn­er face aux ice­bergs, et on va don­ner cinq min­utes de temps de parole à cha­cun ? Non ! C’est parce qu’on a trop écouté des gens comme eux qu’on en est là. Il faut leur dire de se taire », Reporterre, 29/01/2022.

« Le bouf­fon, c’était ça : le roi dis­ait, “il n’y a qu’une per­son­ne qui a le droit, et c’est toi”, et tu as des grelots, et en quelque sorte la cri­tique est neu­tral­isée. Pour Inter, oui, il y a un peu de ça, et hon­nête­ment, j’ai pas la réponse. Je pense qu’il n’y a pas de réponse fer­mée là-dessus, à quel point nous, dans notre émis­sion, on peut être la cau­tion, et à quel point la direc­tion, quand ils se font emmerder en mode “dites-donc, vous êtes vache­ment à droite” ils répon­dent “ben non regardez, il y a Van­hoe­nack­er et Meurice”. C’est pos­si­ble que ce soit ça », Medi­a­part, 14/12/2022.

Ils ont dit

« Éco­lo revendiqué, ten­dance végé­tari­enne, le Bour­guignon de 35 ans n’en a pas tout à fait con­science, mais il est porté aux nues par la gauche de la gauche. Celle-ci, d’habi­tude plus agacée par France Inter, en a presque fait son comique offi­ciel. Sur les réseaux soci­aux, elle partage à tout-va ses vidéos, qui rail­lent chaque jour les rich­es, le CAC 40, l’ar­gent-roi, les droites et le PS. Sou­vent, elles dépassent le demi-mil­lion de vues sur Face­book. Le pro­pos de Meurice est telle­ment mar­qué poli­tique­ment que ses com­pars­es de l’émis­sion “Si tu écoutes, j’an­nule tout”, les pour­tant pas très droitiers Char­line Van­hoe­nack­er et Alex Vizorek, le font pass­er à l’an­tenne pour le gau­cho de ser­vice », Libéra­tion, 28/12/2016.

« Il maîtrise l’art de la joute ora­toire de manière phénomé­nale ! Il utilise la parole de l’autre et la retourne sans être jamais agres­sif ni méchant », Char­line Van­hoe­neck­er, L’Obs, 13/03/2017.

« À la revue de gauche rad­i­cale “Bal­last” qui lui demande si le côté défouloir de la satire ne risque pas de démo­bilis­er poli­tique­ment, il répond que les luttes sociales man­quent d’hu­mour et que, pour com­bat­tre une struc­ture, il peut être intéres­sant de la tourn­er d’abord en déri­sion. La logique Meurice vise la prise de con­science indi­vidu­elle plus que la révo­lu­tion », Idem.

« Dominique Seux est la tête de Turc préférée de Guil­laume Meurice et de Char­line Van­hoe­nack­er, qui le prend aus­si régulière­ment pour cible dans son bil­let de 7 h 57. Cette lib­erté de taquin­er son voisin de mati­nale serait la preuve ultime du plu­ral­isme, selon Cather­ine Nayl. Mais peut-on met­tre sur le même plan un dis­cours jour­nal­is­tique con­stru­it, ressas­sé, et des sketchs à car­ac­tère poli­tique ? », Le Monde diplo­ma­tique, 08/2020.

« La pen­sée de Guil­laume Meurice face à l’artisan, c’est celle du diplômé qui en veut au tit­u­laire d’un CAP, d’un bac pro qu’il méprise, de vivre mieux que lui, et plus digne­ment que lui. Et sur ce point, il faut lire de façon claire et trans­par­ente la jalousie du plumi­tif vis-à-vis d’un boulanger, d’un petit libraire de quarti­er, d’un chape­lier de province: eux, ils ont une rési­dence sec­ondaire, eux, ils ont un pat­ri­moine, eux, ils ont des employés. Tout ce qui fait envie au pisse-copie, mais qu’il n’a pas osé ris­quer d’avoir, parce qu’il est plus sim­ple, plus ras­sur­ant de louer sa force de tra­vail que d’en garder la pro­priété », Eric Vaereghe, Le Figaro, 04/12/2020.

« Lau­rence Bloch, direc­trice de France Inter, madame Veil, qui dirige Radio France, qu’est-ce que vous allez faire ? Rien ! Rien ! On a le droit de dire “Tous les policiers sont des bâtards” par quelqu’un qui est payé par nos impôts ! Mais c’est un scan­dale ! Un véri­ta­ble scan­dale ! », Pas­cal Praud, L’Heure des Pros, 08/12/2020.

« Guil­laume Meurice, comique offi­ciel du pro­gres­sisme, ne fait aucune­ment de lhumour ; il ricane en crachant sur les Français dont il souhaite la prompte dis­pari­tion », Causeur, 30/11/2021.

« J’aimerais bien savoir ce qu’ils font les bobos de France inter comme Sophia Aram et Guil­laume Meurice, etc., qui sont toute la journée en train de boire des cafés, au Café de Flo­re… J’aimerais bien savoir ce qu’ils font pour les autres parce que c’est nous qui les payons, avec nos impôts, cette bande d’abrutis de France Inter… Ils nous met­tent dans la gueule toute la journée et ne font rien pour les autres. Ils ne pensent qu’à leurs petites gueules, à aller pren­dre des ver­res en Stan Smith… J’espère les crois­er un jour », Cyril Hanouna, Touche pas à mon poste, 04/11/2022.

« L’humoriste rubi­cond de ser­vice pub­lic est une race à part. Il ne rit pas, il ricane. Et tou­jours la bouche en coin à gauche. Il n’est jamais drôle mais tou­jours méchant. Il se croit spir­ituel car tout le monde rit d’un rire obligé dans le stu­dio capi­ton­né », Gilles-William Gold­nadel, Le JDD, 5 novem­bre 2023.

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