Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Vote de défiance contre François Vidal aux Échos

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

4 octobre 2023

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Vote de défiance contre François Vidal aux Échos

Vote de défiance contre François Vidal aux Échos

Temps de lecture : 2 minutes

Bernard Arnault a bien du mal avec la rédaction parfois frondeuse de son quotidien économique. Après avoir évincé Nicolas Barré à la tête de la rédaction en mars 2023, la nomination de son poulain François Vidal n’a pas été approuvée par les journalistes et pigistes.

Une crise latente

Le départ pré­cip­ité de Nico­las Bar­ré, en poste depuis 10 ans et comme on dit pudique­ment « appelé à de nou­velles fonc­tions », a été provo­qué par les action­naires du quo­ti­di­en, à savoir le groupe LVMH, donc au som­met par Bernard Arnault qui a d’ailleurs signé le com­mu­niqué annonçant son évic­tion. Bernard Arnault était insat­is­fait du ton de cer­tains arti­cles. Fin mars 2023 une par­tie fai­sait la grève des sig­na­tures, suiv­ie d’une grève tout court le pre­mier juin, pour man­i­fester sa mau­vaise humeur.

Durant toute la péri­ode mars/septembre 2023, c’est François Vidal qui assur­ait l’intérim de son ancien patron, assur­ant la fonc­tion mais sans en avoir le titre. Le 25 sep­tem­bre François Vidal expo­sait ses pro­jets pour le jour­nal devant les jour­nal­istes et pigistes.

Un rejet franc

Un accord avait été signé en 2007 (à la suite d’une pre­mière grève) lors de l’arrivée d’Arnault. La rédac­tion ne pou­vait pas pro­pos­er de nom à sa tête, mais le can­di­dat pro­posé par la direc­tion devait être approu­vé par la rédac­tion. Le vote qui s’en est ensuivi au sujet de la can­di­da­ture de François Vidal est sans appel, 21 votes blancs ou absten­tions, 60 votes pour et 164 votes contre.

Que va-t-il se pass­er ? Nico­las Bar­ré est au plac­ard et François Vidal est désta­bil­isé. Le con­seil de sur­veil­lance du quo­ti­di­en peut pro­pos­er un autre can­di­dat, mais il fau­dra trou­ver un kamikaze.

Voir aus­si : Info­gra­phie : Les Échos