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Crise surmontée aux Échos, Jakubyszyn prend les rênes de la rédaction

16 mai 2024

Temps de lecture : 2 minutes
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Crise surmontée aux Échos, Jakubyszyn prend les rênes de la rédaction

Temps de lecture : 2 minutes

Depuis un peu plus d’un an, le 21 mars 2023 exactement, le quotidien économique de Bernard Arnault se trouvait sans directeur des rédactions. Après un intérim et un vote de défiance, c’est un candidat extérieur qui a été adoubé.

Nicolas Barré évincé brutalement

Tout se pas­sait nor­male­ment en con­férence de rédac­tion le jour de l’équinoxe de print­emps 2023 aux Échos. Quand un arti­cle du bul­letin con­fi­den­tiel La Let­tre annonçait l’éviction de Nico­las Bar­ré à la tête des rédac­tions du jour­nal depuis dix ans. Si la direc­tion évo­quait une fatigue et une volon­té com­mune de lui trou­ver un rem­plaçant, le rideau de fumée était bien pâle. Nico­las Bar­ré par­tait par la petite porte et avec un chèque pour avoir déplu à Bernard Arnault. Mal­gré un bilan flat­teur, des comptes dans le vert et une dif­fu­sion de plus de 130000 exem­plaires, Nico­las Bar­ré était vic­time du fait du prince

Une succession mouvementée

Pour l’intérim on prend le plus haut gradé à savoir l’adjoint de Nico­las Bar­ré, François Vidal. Six mois se passent et le directeur intéri­maire can­di­dat à la suc­ces­sion doit se soumet­tre à l’approbation du vote des jour­nal­istes comme le prévoient les statuts. Une opéra­tion pure­ment admin­is­tra­tive prédi­s­aient les augures. Pata­tras, Vidal se voit rejeté le 27 sep­tem­bre 2023 par 60 voix pour et 164 voix con­tre. Un vote inter­prété comme un signe de mau­vaise humeur des rédac­tions envers la direc­tion et envers l’actionnaire.

On voy­ait mal François Vidal se représen­ter après un tel affront et les divers clans sus­cep­ti­bles d’appuyer telle ou telle can­di­da­ture en interne risquaient de se neu­tralis­er. Il a fal­lu six mois sup­plé­men­taires pour trou­ver une can­di­da­ture extérieure avec Christophe Jaku­biszin, venu de la télévi­sion après une car­rière dans le groupe TF1 et à BFMTV. Il sera adoubé par ses pairs par 213 voix sur 251 et ren­tre par la grande porte.

Voir aus­si : Christophe Jakubyszyn, portrait