Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Accueil | Portraits | Apolline de Malherbe

Le portrait que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

13 janvier 2024

Temps de lecture : 21 minutes

13 janvier 2024

Accueil | Portraits | Apolline de Malherbe

Apolline de Malherbe

Temps de lecture : 21 minutes

Ex-chevènementiste et « pétillante »

Apolline de Malherbe est une journaliste française de télévision qui officie sur BFMTV. Elle est née à Paris le 2 juin 1980, d’un père peintre, Guy de Malherbe, et d’une mère galeriste, Marie-Hélène de La Forest Divonne. Elle est mère de quatre enfants et s’affirme catholique pratiquante. Selon Libération, « elle porte un patronyme qui remonte à loin. François de Malherbe est un poète qui apporta du classicisme à la langue du XVIIe siècle. Boileau le salue ainsi : “Enfin Malherbe vint, et le premier en France /Fit sentir dans les vers une juste cadence.” ». Ses parents sont propriétaires du château de Poncé-sur-le-Loir, son grand-père était maire de Marçon, en Sarthe également. Issue de la noblesse, elle revient régulièrement se mettre au vert dans le département.

Son grand-père est Armand de Mal­herbe, il sert dans l’OSS et l’ar­mée améri­caine pen­dant la sec­onde guerre mon­di­ale. Après la guerre, il est PDG de Ted Bates France, fil­iale du grand groupe de pub­lic­ité améri­cain éponyme, vice-prési­dent du con­seil général de la Sarthe que François Fil­lon lui-même décore de la Légion d’Hon­neur. Il fait par­tie de plusieurs instances inter­na­tionales, dont l’ICE (Inter­na­tion­al Com­mu­ni­ca­tions Forum), fil­iale médias de Caux – Ini­tia­tive of Change, fon­da­tion et ONG financée, entre autres, par Soros.

Apolline de Mal­herbe est divor­cée d’Alex­is Morel, énar­que et ancien con­seiller diplo­ma­tique « stratégie et sécu­rité » de Sarkozy en 2011–2012. Né en 1978 à Paris, il a fait l’é­cole nor­male supérieure, l’IEP et l’E­NA. En 2008–2009, il a été détaché au départe­ment d’État des États-Unis, au sein du bureau respon­s­able pour l’Asie cen­trale et mérid­ionale. De 2009 à 2011 il tra­vail­lait comme con­seiller au sein de l’am­bas­sade française. En 2013 il rejoint Thalès ; il devient par la suite directeur de Thales Under­wa­ter Sys­tems, qui joue un rôle clé dans le con­trat entre la France et l’Aus­tralie. Il fait par­tie de la French-Amer­i­can Foun­da­tion. En 2014, alors qu’il est directeur de la stratégie de Thalès, il par­ticipe au pro­gramme Young Lead­ers, qui vise à ren­forcer la coopéra­tion fran­co-améri­caine, et a édu­quer une généra­tion de décideurs français fidèles aux intérêts améri­cains. Il est le père de ses deux pre­miers enfants, deux garçons nés en 2007 et 2010.

La jour­nal­iste est mar­iée avec Harold Hauzy un ancien con­seiller à la com­mu­ni­ca­tion de Manuel Valls. Suc­ces­sive­ment, il a été le directeur de la com­mu­ni­ca­tion de la mairie d’Évry pen­dant plusieurs années avant de le suiv­re au min­istère de l’intérieur puis au poste de Pre­mier min­istre. « Je partage la vie de quelqu’un qui est psy­ch­an­a­lyste, et c’est la meilleure chose qui me soit arrivée. » (gala.fr) C’est avec lui qu’Apolline de Mal­herbe a son troisième enfant, une fille, en 2017. En 2018, c’est lors d’une inter­view par Yann Barthès que sa qua­trième grossesse devient publique.

Formation

Apolline de Mal­herbe a une licence de let­tres mod­ernes, un DEA de soci­olo­gie poli­tique passé à Sci­ences-Po, ain­si qu’un mas­ter en ser­vice pub­lic. Elle a con­sacré son mémoire de DEA à l’analyse des hommes poli­tiques dans les émis­sions de Marc-Olivi­er Fogiel et Thier­ry Ardisson.

Parcours professionnel

Durant ses études, Apolline de Mal­herbe effectue plusieurs stages qui con­firmeront son goût pour le jour­nal­isme. Le pre­mier s’est effec­tué à Ouest-France, à la rédac­tion du Mans.

Elle a égale­ment passé deux étés con­sé­cu­tifs au jour­nal Le Figaro, notam­ment au ser­vice poli­tique. En 2001, elle assiste en direct aux atten­tats du World Trade Cen­ter dans les locaux du ser­vice étranger du Figaro.

Un autre stage effec­tué à la chaine de télévi­sion LCI lui per­met de tra­vailler avec Christophe Bar­bi­er. Elle intè­gre alors l’équipe chargée de pré­par­er ses inter­views poli­tiques du matin.

2007

Apolline de Mal­herbe pub­lie son pre­mier essai Poli­tiques cherchent Audi­mat, dés­espéré­ment (édi­tions Albin Michel) et obtient le prix du livre poli­tique Edgar Fau­re. Dans cet ouvrage, elle revient sur le jeu d’acteur des hommes poli­tiques sur les plateaux de télévi­sions et leur prox­im­ité avec les milieux du show-biz. Un ouvrage qui arrive au moment des élec­tions prési­den­tielles de 2007 durant lesquelles de nom­breuses célébrités du ciné­ma ou de la chan­son se sont posi­tion­nées en faveur des candidats.

Cette même année, Apolline de Mal­herbe rejoint le groupe « Next Radio TV » où elle sera alors pro­duc­trice pour Hed­wige Chevril­lon et son émis­sion sur BFM Radio.

Apolline de Mal­herbe par­ticipe ensuite à la créa­tion de l’émission poli­tique du dimanche soir « La Tri­bune BFM Dai­ly­mo­tion » pour BFMTV où elle devient vite chef d’édition. Elle s’entoure notam­ment d’Olivier Maze­rolle, de Ruth Elkrief et d’Hedwige Chevrillon.

2008/2011

Apolline de Mal­herbe est envoyée à Wash­ing­ton, aux États-Unis, pour devenir la cor­re­spon­dante de la chaine BFMTV (« C’était une aven­ture que j’avais envie de ten­ter. J’ai tou­jours été attirée par les États-Unis », Téle­sphère, juin 2011). La chaine d’informations en con­tinu ne dis­pose pas encore de cor­re­spon­dant per­ma­nent à Wash­ing­ton et Apolline de Mal­herbe s’occupe d’ouvrir le pre­mier stu­dio sur place. En 2011, elle se fait con­naître du grand pub­lic en cou­vrant le scan­dale de l’affaire DSK pour BFMTV, mais égale­ment pour plusieurs médias anglo-sax­ons (CNN, NBC, ABC).

2012

Apolline de Mal­herbe revient en France et passe sur Canal+.

2013

Elle revient sur BFMTV pour devenir inter­vieweuse et édi­to­ri­al­iste poli­tique. Elle com­mence égale­ment à enseign­er le jour­nal­isme poli­tique à Sci­ences-Po. Depuis sep­tem­bre 2013 elle présente BFM Poli­tique chaque dimanche à 18 heures.

2015

Apolline de Mal­herbe est l’invitée de l’émission « C à vous ». Durant celle-ci, elle revient sur les pro­pos du prési­dent de la République François Hol­lande, par­lant de « Français de souche » pour désign­er les auteurs d’actes de van­dal­isme dans un cimetière de Sarre-Union. La jour­nal­iste estime que le prési­dent a com­mis une faute en employ­ant une expres­sion « d’extrême droite ». Patrick Cohen égale­ment présent sur le plateau, la reprend pour lui expli­quer, sous un ton moral­isa­teur, que l’expression ne vient pas de l’extrême droite mais de la Guerre d’Algérie. Une leçon en direct que la jour­nal­iste de BFMTV, bril­lante mais orgueilleuse, ne sem­ble guère apprécier.

2016

Sur BFMTV, Apolline de Mal­herbe se fait remar­quer par divers­es bévues. Par exem­ple le 1er mai, elle oublie d’an­non­cer vers 21 heures le flash info avant son ren­dez-vous poli­tique de la soirée. Et lâche alors un juron fleuri « Et merde, fal­lait annon­cer l’ac­tu­al­ité, va te faire foutre », qui passe en direct. En juil­let 2016, elle s’emmêlait les pinceaux entre Benoist Apparu et Benoit Hamon, tou­jours en direct.

Un peu plus tôt, en avril, elle a une passe d’armes en direct avec Najat Val­laud-Belka­cem qui s’en prend à la cri­tique sys­té­ma­tique par les médias de l’ac­tion du gou­verne­ment. Elle finit par hauss­er le ton et inter­peller la min­istre : « soyez hon­nêtes », pour rétablir l’ordre.

À la ren­trée 2016, Christophe Bar­bi­er, qui a été jusque début octo­bre 2016 directeur de L’Ex­press, la rem­place comme chroniqueur poli­tique aux mati­nales de 7h50 du lun­di au jeu­di sur BFMTV. Apolline de Mal­herbe passe sur le ter­rain : « Je vais vivre les petits et grands événe­ments de la cam­pagne prési­den­tielle sur le ter­rain, à gauche comme à droite, et j’in­ter­viendrai depuis un plateau dans les édi­tions », explique-t-elle à Téléloisirs. Le BFM Poli­tique gagne deux heures le dimanche, avec une pre­mière tranche de 12 à 14 heures.

2017

Apolline de Mal­herbe devient en 2017 respon­s­able d’une sec­onde émis­sion poli­tique sur BFM TV, « Et en même temps », dif­fusée le dimanche entre 18 et 20h. Le titre de l’émission de débat poli­tique fait référence à la for­mule d’Emmanuel Macron beau­coup util­isée durant sa cam­pagne aux présidentielles.

2018

La jour­nal­iste s’absente quelques mois de l’antenne de BFMTV en rai­son de l’arrivée de son 4e enfant. Elle est durant cette péri­ode rem­placée par Thier­ry Arnaud pour son émis­sion « BFM Poli­tique », et par Bruce Tou­s­saint pour « Et en même temps ».

Début jan­vi­er 2019 Apolline de Mal­herbe décide de faire entr­er dans son équipe une des fig­ures du mou­ve­ment des Gilets Jaunes : Ingrid Lev­avasseur. Elle jus­ti­fie ce choix par ce con­stat « C’est la néces­sité d’ou­vrir le champ des édi­to­ri­al­istes ou des chroniqueurs à des per­son­nal­ités divers­es, issues de la société civile, du monde rur­al, de dif­férents milieux, de dif­férents mon­des pro­fes­sion­nels, de dif­férents champs poli­tiques. Pour que toutes les voix puis­sent s’ex­primer ». Les pres­sions venues du mou­ve­ment des Gilets Jaunes rel­a­tives à la trahi­son sup­posée d’Ingrid Lev­avasseur fer­ont rapi­de­ment avorter le projet.

Le 20 jan­vi­er 2019, alors qu’elle reçoit l’écrivain Yann Moix (voir son por­trait, Yann Moix, pro­fes­sion de mau­vaise foi), un échange mus­clé a lieu entre ce dernier et Apolline de Mal­herbe au sujet de pro­pos désignés comme « sex­istes et jeu­nistes ». L’écrivain, que l’on peut dif­fi­cile­ment qual­i­fi­er de con­tes­tataire, s’était laiss­er aller à des réflex­ions qu’Apolline de Mal­herbe en tant que jour­nal­iste et fémin­iste n’avait pas pu laiss­er passer.

2020–22

Elle rem­place Jean-Jacques Bour­din sur la mati­nale de RMC de 6 heures à 9 heures sauf pour l’interview poli­tique de 8h30 qu’il con­tin­ue de présen­ter simul­tané­ment sur RMC et BFMTV.

2022

Apolline de Mal­herbe prend la place de Jean-Jacques Bour­din, accusé d’agressions sex­uelles, pour l’interview poli­tique de 8h30 sur RMC/BFMTV. C’est Hervé Beroud, directeur général d’Altice Médias, « qui a poussé pour le pas­sage de témoin. » Selon lui, « Apolline n’a pas sa langue dans sa poche. Mais elle donne moins son avis que Jean-Jacques, elle est moins dans l’opinion.» Ce change­ment de présen­ta­teur pour l’interview poli­tique s’est accom­pa­g­né d’une perte de « 84.000 téléspec­ta­teurs et 2.5 points en com­para­i­son de Bour­din Direct à la même péri­ode en 2021 » pour BFM, soit « une perte de 14% de son audi­toire. » Pour Jean-Jacques Bour­din, Apolline de Mal­herbe est respon­s­able de cette baisse des audi­ences car trop éloignée du ton pop­u­laire de la sta­tion. Des déc­la­ra­tions con­sid­érées comme « mis­érables » et « pleines de ressen­ti­ments » par Apolline de Mal­herbe. Pour elle, l’ancien présen­ta­teur « a eu du mal à accepter cette suc­ces­sion. » Depuis cette fric­tion, comme le con­firme en mai 2023 Apolline : « nous ne sommes plus en rela­tion. » Du côté de l’audience, c’est une embel­lie, puisque son émis­sion est suiv­ie par 1,5 mil­lion d’au­di­teurs chaque jour (+10% en un an), soit sa meilleure audi­ence depuis deux ans selon Médi­amétrie.

La passe d’armes qu’elle a avec le min­istre de l’intérieur Gérard Dar­manin le 8 févri­er ne passe pas inaperçue. Con­testé sur son mai­gre bilan sécu­ri­taire, le min­istre la prend de haut, lui lançant à plusieurs repris­es un con­de­scen­dant « ça va bien se pass­er ». Agressée, elle ne se laisse pas faire et reçoit le sou­tien qua­si unanime de ses confrères.

Publications

Poli­tiques cherchent Audi­mat, dés­espéré­ment, Albin Michel, 2007 (prix du livre poli­tique Edgar Faure).

Ce qu’elle gagne

Non ren­seigné

Parcours militant

En 2002, Apolline de Malherbe, âgée de 22 ans, s’engage politiquement en soutenant officiellement la candidature de Jean-Pierre Chevènement pour l’élection présidentielle

En 2002, Apolline de Mal­herbe, âgée de 22 ans, s’engage poli­tique­ment en sou­tenant offi­cielle­ment la can­di­da­ture de Jean-Pierre Chevène­ment pour l’élection présidentielle.

En 2002, Apolline de Mal­herbe, âgée de 22 ans, s’engage poli­tique­ment en sou­tenant offi­cielle­ment la can­di­da­ture de Jean-Pierre Chevène­ment pour l’élection présidentielle.

Durant cette cam­pagne, Apolline de Mal­herbe est mem­bre du « pôle répub­li­cain », lieu de rassem­ble­ment où se retrou­vent des per­son­nal­ités issues de for­ma­tions poli­tiques et de sen­si­bil­ités divers­es qui sou­ti­en­nent la can­di­da­ture de Jean-Pierre Chevène­ment. Un pôle présidé par l’écrivain Max Gal­lo, dans lequel on trou­ve notam­ment Nat­acha Polony (qui est alors mem­bre du secré­tari­at nation­al du MDC et déléguée au droit des femmes), Karim Zéribi, Prési­dent d’A­gir pour la Citoyen­neté (APC), Paul-Marie Couteaux, qui présidera plus tard le SIEL, un micro-par­ti du Rassem­ble­ment Bleu Marine, Élis­a­beth Lévy, jour­nal­iste, future fon­da­trice de Causeur, Rémy Auchedé, ancien député, vice-prési­dent du con­seil général du Pas-de-Calais, mem­bre du Par­ti Com­mu­niste Français (PCF), délégué de cam­pagne à l’emploi ou Bertrand Renou­vin, de la Nou­velle Action Roy­al­iste (NAR)…

Pour une liste exhaus­tive : archives-chevenement2002.net

Dans un reportage dif­fusé par France 3, on peut voir la jeune Apolline de Mal­herbe lors d’un meet­ing de Jean-Pierre Chevène­ment, s’emparer du micro pour défendre son candidat.

Collaborations

En 2015 Apolline de Mal­herbe est la mar­raine de la 6e délé­ga­tion des descen­dants de Justes organ­isée par la Fon­da­tion France-Israël. Elle est l’ar­rière-petite-fille de Maria-Dolorès de Mal­herbe, recon­nue Juste par­mi les nations pour avoir caché à Marçon un enfant juif pen­dant l’Occupation.

Elle a dit

« Notre mati­nale est celle des préoc­cu­pa­tions des Français. Nous ne sommes pas là pour leur dire ce qu’il faut penser. » gala.fr, 22/05/2023.

« Il faut arrêter de pren­dre trop au sérieux la poli­tique. Pour moi, le jour­nal­isme, c’est comme lire une his­toire à mes enfants le soir. C’est par­ler de la vie. » gala.fr, 22/05/2023.

« Ils ont les mains dans le cam­bouis [les syn­di­cal­istes]. Cela con­traste avec les poli­tiques, devenus hors-sol. Je le dis sans les con­damn­er. Le renou­velle­ment a fait émerg­er beau­coup de “jeunes pre­miers”, qui n’ont jamais vrai­ment fait cam­pagne. Le prési­dent lui-même en fait par­tie. Par­ler de solu­tions con­crètes, c’est ce qui intéresse les gens et c’est ma vision de la poli­tique. » gala.fr, 22/05/2023

Avez-vous un truc pour désta­bilis­er les invités ?
« La fran­chise. Ils n’y sont peut-être pas habitués. On s’est tous un peu endormis dans une forme de langue de bois partagée. », gala.fr, 22/05/2023.

« Mais il faut arrêter de fan­tas­mer sur le côté roman­tique des jour­nal­istes qui se lèvent tôt. Les vrais tra­vailleurs qu’il faut admir­er, ce sont les infir­mières, les sages-femmes ou les boulangers. », gala.fr, 22/05/2023.

« J’ai su que je voulais devenir jour­nal­iste dès l’âge de 17 ans, mais j’avais envie de faire des études lit­téraires et poli­tiques pour nour­rir mon regard sur le monde, plutôt qu’une école de jour­nal­isme », Télésphère, 2011.

« Je suis jeune et j’ai la cul­ture du résul­tat. J’at­tends des poli­tiques plus d’au­dace dans les solu­tions qu’ils pro­posent », Le Parisien, 2013.

« Face aux poli­tiques, je n’ai jamais le trac ! », Télé Pre­mière, 2013.

« Je ne suis pas sur un ring de boxe, cela ressem­ble plutôt à une danse dans laque­lle j’entraîne mon invité. Mon objec­tif : le met­tre face à ses con­tra­dic­tions », Télé Pre­mière, 2013.

« Votre bilan c’est beau­coup de bla-bla, peu de résul­tats », lancé fin sep­tem­bre au min­istre de l’In­térieur, Manuel Valls, sur le plateau de BFMTV, 2013.

« Je ne veux pas m’en­fer­mer dans un vocab­u­laire savant et poli­tique. J’ose être pétil­lante, assume-t-elle. Pour moi, la poli­tique n’est pas une arène fer­mée. On doit pou­voir en par­ler comme on par­le dans la vie », Le Parisien, 2013.

« Vous êtes un schtroumpf grognon », en s’adressant à Marine Le Pen sur le plateau de BFMTV, 2013.

« On peut obtenir quelque chose de quelqu’un dans un con­texte chaleureux et sans avoir à jouer les roquets, plaide la jolie brune, diplômée en sci­ences poli­tiques et tit­u­laire d’un DEA de soci­olo­gie poli­tique. Mais c’est impor­tant d’os­er un peu d’humeur », Le Parisien, 2013.

« Ils ne me bluffent pas, et je suis déçue par leur manque de respon­s­abil­ité. Je pense que la poli­tique peut chang­er le monde. Je trou­ve ça dom­mage que, sou­vent, j’y crois plus que les hommes poli­tiques eux-mêmes », à pro­pos des hommes poli­tiques français, Le Monde, 2014.

« Français de souche c’est une expres­sion d’extrême droite », sur le plateau de France 5 en direct dans l’émission « C à vous », 2015.

« Je ressens beau­coup d’émotion et une curiosité par­ti­c­ulière envers le peu­ple juif et son his­toire. Pour moi, être jour­nal­iste aujourd’hui est ma façon de rem­plir le mieux pos­si­ble mon devoir de trans­mis­sion », Le Ptit Heb­do, 2015.

« Israël est un pays à la croisée de tous les chemins, de toutes les reli­gions. Je suis catholique pra­ti­quante et ce voy­age est pour moi sig­ni­fi­catif aus­si sur ce plan. J’ai l’impression en me prom­enant qu’en Israël il n’y a pas de fron­tières entre les uns et les autres », Le Ptit Heb­do, 2015.

« Je passe mes journées à don­ner des coups de fil, à me ren­dre aux con­férences de presse, à déje­uner avec des per­son­nal­ités poli­tiques, explique-t-elle. J’en ai besoin pour nour­rir mes édi­tos et mon émis­sion du dimanche. Je vis à 100 à l’heure, oui, mais j’aime ça ! Ma plus grande angoisse serait d’être une édi­to­ri­al­iste « hors sol ». », Ouest-France, 4 mai 2015.

« Toutes les idées m’in­téressent. La ques­tion que je me pose tou­jours c’est : Est-ce que ça peut marcher ? Est-ce que ça peut réelle­ment apporter quelque chose ? « If it works »… », ibid.

« Par­don, mais ça ne peut pas être que la faute des médias. Lorsqu’on voit que François Hol­lande n’a que 14% d’opin­ion favor­able dans les sondages, il y a quand même un prob­lème… Je vous demande une sec­ond d’at­ten­tion et d’hon­nêteté. Vous êtes sur mon plateau et je vous ai invitée pour que l’on par­le de ses ques­tions-là. Soyez hon­nête », à Najat Val­laud-Belka­cem sur le plateau de BFM Poli­tique, 17 avril 2016.

« Penser qu’un jour­nal­iste doit tou­jours être vio­lent pour bien faire son boulot est un fan­tasme très français. Cogn­er sans cesse est une erreur. Il faut au con­traire savoir vari­er les tons et les reg­istres. Esquiver. S’é­mou­voir. Se désol­er. S’én­erv­er. Pour moi, l’in­ter­view poli­tique relève davan­tage de la cor­ri­da que du match de boxe. On danse, puis, subite­ment, on plante ses ban­der­illes », TéléObs, 5 novem­bre 2016.

« Quand on m’a pro­posé d’être édi­to­ri­al­iste, j’ai tout de suite eu une angoisse : la peur de devenir ce que j’ap­pelle une “édi­to­ri­al­iste hors sol”. Cer­tains le font très bien, ce n’est pas le prob­lème. Mais, moi, je fais avant tout ce méti­er parce que j’aime ren­con­tr­er les gens. Au fil des saisons, j’ai un peu per­du ce con­tact avec le ter­rain : avec les élus, les mil­i­tants », ibid.

« La puis­sance de Marine Le Pen est aujour­d’hui large­ment sous-estimée. Beau­coup d’hommes poli­tiques se sont mis en tête qu’elle ne pour­rait jamais gag­n­er. Elle est pour­tant aujour­d’hui la seule per­son­nal­ité à être capa­ble, dès le pre­mier tour de la prési­den­tielle, de faire un score au-delà de 30 %. Pour tous les autres can­di­dats, le tick­et d’en­trée est beau­coup plus bas. Je fais aujour­d’hui par­tie de ceux qui esti­ment que Marine Le Pen peut gag­n­er. Et les audi­ences qu’elle réalise lors de ses pas­sages télé sont un indice à pren­dre en compte. », ibid.

Le 2 mars 2018 Apolline de Mal­herbe reçoit Jean-Marie Le Pen sur le plateau de Bour­din Direct à l’occasion de la sor­tie de la pre­mière par­tie des mémoires de l’ancien prési­dent du Front Nation­al. Alors que Jean-Marie Le Pen évoque la ques­tion de la sub­mer­sion migra­toire et le fait que les français devi­en­nent minori­taires, elle aura cette réplique « En quoi c’est un prob­lème ? »

À pro­pos d’Emmanuel Macron : « Et puis il a eu cette phrase provo­ca­trice, comme s’il ne pou­vait jamais s’en empêch­er, à un moment ou à un autre de provo­quer, de piquer, de faire un peu le kéké, franche­ment je n’ai pas d’autre phrase. » Gala, 16 jan­vi­er 2019.

Lors de son agres­sion par le min­istre de l’Intérieur Gérard Dar­manin qu’elle inter­ro­geait sur son pitoy­able bilan sécu­ri­taire, elle répond : “Je vous demande par­don ? Com­ment vous me par­lez ? C’est quoi le prob­lème ? Je trou­ve ça sidérant, votre manière de répon­dre. C’est presque une offense.”, BFMTV, 8 févri­er 2022.

Ils ont dit

« À Matignon, le virage coïn­cide avec l’arrivée de Manuel Valls. Com­mu­ni­cant dans l’âme et dans le CV, le Pre­mier min­istre suc­cède à un Jean­Marc Ayrault très méfi­ant vis-à-vis de la ques­tion. Son idée, et celle de son fidèle con­seiller en com­mu­ni­ca­tion Harold Hauzy : réa­gir à tout, quitte à sur­réa­gir. », Brief, avril 2015.

« Apolline de Mal­herbe, la cadette pétil­lante », Le Parisien, 2013.

« Eh bien déjà, per­me­t­tez-moi de vous dire que je ne partage pas l’analyse poli­tique d’Apolline de La Merde, de Mal­herbe par­don », Benoist Apparu député UMP en direct sur BFMTV, 2014.

Lors d’une inter­view de Marine Le Pen en 2014 sur le plateau de BFMTV, la chef de file du Front Nation­al et la jour­nal­iste se livreront à un vif échange à pro­pos des poli­tiques et jour­nal­istes issues des grandes écoles. Durant cet échange Marine Le Pen sera la pre­mière à revenir sur le passé chevène­men­tiste de la journaliste :

Marine Le Pen « En 2002, vous étiez chevène­men­tiste. Vous avez fait sa cam­pagne. Vous avez donc changé d’avis ».

Apolline de Mal­herbe « Je ne suis absol­u­ment pas compt­able de ma jeunesse chère Marine Le Pen ».

Marine Le Pen « Ne vous excusez pas d’avoir été chevène­men­tiste, d’autres, très bien, l’ont été ».

Apolline de Mal­herbe « Est-ce que je me suis excusée ? On va quit­ter ce ter­rain per­son­nel, Marine Le Pen ».

Marine Le Pen « Moi, j’ai lu vos tweets et excusez-moi, vous prenez posi­tion poli­tique­ment bien sou­vent ».

Apolline de Mal­herbe « Vous êtes en train de point­er du doigt Thier­ry Arnaud. Tout à l’heure c’é­tait moi, soit dis­ant mon passé, mes études… Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est une stratégie ? C’est rodé chez vous ? »

« Les journées d’Apolline com­men­cent tôt et se déroulent à 100 à l’heure. Debout à 5 h du mat’, elle inter­vient plusieurs fois dans la mat­inée et doit pré­par­er son grand ren­dez-vous poli­tique domini­cal, en direct, à 18 h. », Ouest-France, 4 mai 2015.

« Ça a l’air de vous faire plaisir de bien lire tout ça (…) Vous n’êtes pas juge, pas pro­cureur, pas entre Brice Hort­e­feux et moi ! », Rachi­da Dati à Apolline de Mal­herbe, qui bal­ance en direct un SMS très insul­tant de Rachi­da Dati envers Hort­e­feux, BFMTV, 6 novem­bre 2016.

Un audi­teur fera une déc­la­ra­tion enfiévrée à la chroniqueuse en direct « Je voulais en prof­iter pour faire l’apologie d’Apolline. […] Je voulais par­ler à Apolline pour lui dire qu’elle est belle, qu’elle est très belle et comme on dit chez nous [Mar­seille NDLR] c’est une bombe atom­ique, un avion de chas­se et un mis­sile » RMC, 27 avril 2018.

Sa nébuleuse

Hed­wige Chevril­lon, Olivi­er Maze­rolle, Ruth Elkrief, Rachid M’Barki, Christophe Hon­de­lat­te.

Son mari Harold Hauzy. Né le 12 juin 1975 à Sar­celles, Harold Hauzy est diplômé de l’In­sti­tut d’é­tudes poli­tiques de Paris d’où il est sor­ti en 2001 et tit­u­laire d’un DEA d’é­conomie. Il est égale­ment tit­u­laire d’une licence en psy­cholo­gie clin­ique et d’un mas­ter en psy­cholo­gie, psy­chopatholo­gie clin­ique psy­ch­an­a­ly­tique décrochés à l’U­ni­ver­sité de Paris. Harold Hauzy a com­mencé comme jour­nal­iste chez LCI en 2001. Deux ans plus tard, il quitte la rédac­tion et devient attaché par­lemen­taire de Michel Pajon, alors député social­iste de Seine-Saint-Denis. Mem­bre de la garde rap­prochée de Manuel Valls, il fait par­tie des « Valls boys » qui ont bâti leur car­rière dans l’ombre de l’ex-Premier ministre.

D’abord directeur de la com­mu­ni­ca­tion de la mairie d’Évry entre 2006 et 2012 lorsque Manuel Valls en était maire, il devient pen­dant la cam­pagne prési­den­tielle de 2012 coor­di­na­teur adjoint à la com­mu­ni­ca­tion (chargé des élé­ments de lan­gage) avec Sébastien Gros et Chris­t­ian Grave du futur prési­dent François Hol­lande. Cette vic­toire lui per­met d’accompagner Manuel Valls en qual­ité de con­seiller en com­mu­ni­ca­tion lors de son pas­sage au Min­istère de l’Intérieur puis au cab­i­net de Pre­mier min­istre. En 2017, il est le respon­s­able de com­mu­ni­ca­tion de l’équipe de cam­pagne de Manuel Valls, lorsque celui-ci était can­di­dat à la pri­maire de la gauche en vue de l’élec­tion prési­den­tielle. Cet ami de Jean-Pierre Elk­a­b­bach est le prési­dent fon­da­teur de l’objet H, sa pro­pre société de com­mu­ni­ca­tion qu’il a créé en 2018 et qui a notam­ment par­ticipé  aux dif­férentes édi­tions de « Radi­ogra­phie de l’antisémitisme » de la Fon­da­tion pour l’innovation poli­tique (Fon­dapol) et l’American Jew­ish Com­mit­tee (AJC) Paris. En 2011, Harold Hauzy, a suivi avec le « Comité juif améri­cain » (AJC) – une « for­ma­tion éduca­tive sur Israël. »

Désor­mais, Harold Hauzy est psy­ch­an­a­lyste en ser­vice à l’hôpital Sainte-Anne de Paris. Un méti­er qui apporte beau­coup à sa femme Apolline de Mal­herbe : « Je partage la vie de quelqu’un qui est psy­ch­an­a­lyste, et c’est la meilleure chose qui me soit arrivée. Il est à l’é­coute et sait sen­tir quand ça va ou ça ne va pas. Cela com­plète et équili­bre notre quo­ti­di­en à la mai­son. Car le partage des tâch­es men­tales est pri­mor­dial. J’ad­mire énor­mé­ment cela chez celui dont je partage la vie. »

Harold Hauzy écrit des tri­bunes libres dans Le Figaro, comme « la société ne souf­fre pas dune décivil­i­sa­tion mais dune hyper­civil­i­sa­tion », ou dans Le Monde « La psy­chi­a­trie, par­ent pau­vre du monde de la san­té ».

Publicité

Le Néo-féminisme à l'assaut d'Internet