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Le Nouvel Esprit public de Philippe Meyer, un monde petit, tout petit

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10 juillet 2021

Temps de lecture : 3 minutes
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Le Nouvel Esprit public de Philippe Meyer, un monde petit, tout petit

Temps de lecture : 3 minutes

Pour les auditeurs de France Culture, l’émission L’Esprit public diffusée le dimanche à 11 heures a longtemps représenté une référence, animée essentiellement par Philippe Meyer son créateur (parfois par Patrick Cohen ou Émilie Aubry). Nous avons consacré une chronique en 2016 à son aimable ronron. Son initiateur a été remplacé brutalement en 2017 et a créé un podcast sur abonnement : Le Nouvel Esprit public (lenouvelespritpublic.fr). Petite visite guidée.

Le monde autour de mon nombril

Pour ceux qui con­nais­saient l’émission anci­enne for­mule, Philippe Mey­er est un bon ani­ma­teur et les sujets traités sont la plu­part du temps intéres­sants. Mais le débat se lim­ite à des échanges entre libéraux bon teint un peu lib­er­taires ou lib­er­taires joli teint un peu libéraux. La cri­tique du libéral­isme, de l’immigration de peu­ple­ment, des fail­lites de l’UE seront des sujets ou bien évités, ou traités entre gens de bonne com­pag­nie en gros d’accord sur l’essentiel : la mon­di­al­i­sa­tion est plutôt heureuse, le grand dan­ger est le pop­ulisme, les gou­ver­nants ne sont peut-être pas tou­jours à la hau­teur, mais il ne faut surtout pas en changer.

Les participants

Nous met­tons à part Béa­trice Gib­lin, anci­enne direc­trice de la revue de géopoli­tique Hérodote. Par ordre alphabétique :

  • Akram Belka­id, jour­nal­iste algérien au Monde Diplo­ma­tique et au Quo­ti­di­en d’Oran.
  • Nico­las Baverez, édi­to­ri­al­iste au Point et au Figaro, mem­bre du comité directeur des con­férences Bilder­berg et du comité directeur de l’Institut Montaigne.
  • Jean-Louis Bourlanges, député des Hauts de Seine, chré­tien-démoc­rate, mem­bre du Modem et de la Com­mis­sion Trilatérale.
  • François Bujon de l’Estang, ancien ambas­sadeur de France aux États-Unis, admin­is­tra­teur de la French Amer­i­can Foun­da­tion qui sélec­tionne les Young Lead­ers, agents de l’influence améri­caine dans les médias (et ailleurs), mem­bre du comité exé­cu­tif de la Com­mis­sion Trilatérale.
  • Éric Le Bouch­er, édi­to­ri­al­iste aux Échos et cofon­da­teur de Slate, pour lequel « l’immigration est une chance pour l’économie ».
  • David Djaiz, de « sen­si­bil­ité de gauche, autant par tra­di­tion famil­iale que par auto-déter­mi­na­tion ».
  • Matthias Felk, fran­co-alle­mand, mem­bre du PS, ancien député, ancien min­istre de l’Intérieur à la fin de la prési­dence Hollande.
  • Nicole Gnes­so­to, tit­u­laire de la chaire Union européenne au Cnam, vice-prési­dente de l’Institut Jacques Delors, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Esprit.
  • Lucile Schmidt, mem­bre du PS, puis d’EELV puis de Généra­tion écolo­gie, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Esprit.
  • Marc-Oliv­er Padis, nor­malien, directeur des études de la fon­da­tion Ter­ra Nova. Ter­ra Nova a acquis la célébrité en recom­man­dant dans une étude que la gauche aban­donne la classe ouvrière au béné­fice des femmes, des minorités eth­niques ou sex­uelles, des habi­tants des grands cen­tres urbains.
  • Richard Wer­ly du jour­nal suisse Le Temps et col­lab­o­ra­teur de Libéra­tion. Notre con­frère Antipresse avait défi­ni le titre comme « le jour­nal­isme comme épou­van­tail ». Le jour­nal a été can­di­dat au titre envié de l’article le plus ridicule de 2018.
  • Michaela Wiegel, jour­nal­iste à la FAZ, Frank­futer All­ge­meine Zeitung, représen­tant les milieux patronaux alle­mands, libéral en économie, lib­er­taire sur le plan sociétal.
  • Lionel Zin­sou, fran­co-béni­nois, prési­dent de Ter­ra Nova.

Baverez, Bourlanges et Philippe Mey­er sont mem­bres du Siè­cle. Sans commentaires.