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Agressions de journalistes, les antifas en première ligne

25 avril 2019

Temps de lecture : 3 minutes
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Agressions de journalistes, les antifas en première ligne

Temps de lecture : 3 minutes

Pre­mière dif­fu­sion le 14/02/2019

Lors des manifestations des gilets jaunes, de nombreux journalistes ont été hués voire agressés. Réaction compréhensible devant le conformisme d’une grande partie des médias à leur égard. Réaction à côté de la plaque également, les JRI (journalistes reporters Indépendants) et les cameramen sont les soutiers des médias, payés au lance pierres, souvent exploités et n’ont strictement aucune influence sur ce qui est passé de leurs images à l’antenne. Étrangement, les agressions dont les antifas sont les auteurs sont passées toujours sous silence.

Agresser les autres JRI, une pratique ancienne des antifas

Dès 2016, nous vous par­lions des faux jour­nal­istes mais vrais voy­ous qui agressent leurs con­frères. Reven­dant par­fois les pho­tos de leurs con­frères (sans doute par hor­reur de la pro­priété privée), ils s’étaient illus­trés en octo­bre 2017 en expul­sant vio­lem­ment un autre JRI d’une man­i­fes­ta­tion des migrants. Ils ont pour chefs de file des pseu­do jour­nal­istes comme Manonne Cadoret surnom­mé Nno­Man ou Gas­pard Glanz, tous deux à la pointe de l’extrême-gauche.

Les gilets jaunes et les antifas

À Paris lors de l’acte X des gilets jaunes le 19 jan­vi­er 2019, des antifas se font sor­tir vers la rue de Rennes par les gilets jaunes. On remar­que par­mi eux Antonin Bernanos (grand, cagoule noire, bas du vis­age tumé­fié) con­damné en sep­tem­bre 2017 à cinq ans de prison (dont deux avec sur­sis) pour l’incendie d’une voiture de police le 18 mai 2016. On peut sup­pos­er qu’Antonin Bernanos a vu sa peine de prison ferme aménagée.

On le retrou­ve un peu plus tard vers la rue René Coty où sa bande agresse vio­lem­ment un JRI de l’Agence Ligne directe. Le jour­nal­iste de Ligne directe est frap­pé à coups de bouteille, puis à coups de pieds et enfin avec un coup de pied de biche sur le bras gauche. Il s’en sort avec des hématomes sur le vis­age, une main frac­turée (dont il se sert pour son tra­vail) et 65 jours d’Interruption tem­po­raire de tra­vail. Sans l’intervention de gilets jaunes, il aurait pu crain­dre bien pire. Un des mem­bres des antifas est claire­ment recon­naiss­able sur les deux vidéos, vis­age cagoulé noir, petit sac à dos noir, gants noir et bleu. Il s’agit bien de la même bande qui s’est fait sor­tir un peu plus tôt rue de Rennes.

En province aussi

C’est le site région­al Lengadoc info qui rap­porte les faits. Lors de l’acte XII des gilets jaunes à Toulouse le 3 févri­er 2019, le jour­nal­iste indépen­dant Vin­cent Lapierre du Média pour tous est agressé ain­si que son cam­era­man par des antifas qui veu­lent le sor­tir de la man­i­fes­ta­tion. Des gilets jaunes s’interposent et vien­nent à son secours.

La Nouvelle Librairie en partie saccagée

Plus récem­ment lors de l’acte XIII à Paris le 9 févri­er 2019, une bande d’antifas tente de dévaster La Nou­velle Librairie, 11 rue de Médi­cis, au cœur du quarti­er latin. Des gilets jaunes prévi­en­nent le libraire que des antifas vont venir tout cass­er. Le libraire peut faire sor­tir les clients, les antifas dis­persent les livres posés à l’extérieur, ils cassent une vit­rine et la porte. La vidéo et le témoignage du libraire (con­tu­sion­né) sont ici.

Nous avons recher­ché une reprise de ces agres­sions mul­ti­ples dans la grande presse, les radios ou les télévi­sions. Nous avons cher­ché en vain.

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