Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Mediacritique(s) n° 14, médias et extrêmes droites

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

8 mars 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Mediacritique(s) n° 14, médias et extrêmes droites

Mediacritique(s) n° 14, médias et extrêmes droites

Temps de lecture : 2 minutes

L’Ojim rend régulièrement compte de la parution de « Médiacritique(s) », le magazine trimestriel d’Acrimed (Action Critique Médias) dans lequel on retrouve souvent des analyses stimulantes, parfois limitées par une langue paléo-marxiste qui commence à dater.

La dernière livrai­son – out­re deux très bons papiers sur Libéra­tion, « Libé : plus dure sera la chute » et sur le traite­ment médi­a­tique de la réélec­tion du bolivien Evo Morales – con­sacre un dossier aux « Médias et extrêmes droites ». Con­statant d’entrée de jeu que « non, les médias ne sont pas les respon­s­ables de la mon­tée du Front Nation­al » et que « c’est aus­si à rebours de leur con­damna­tion médi­a­tique que les par­ti­sans du Front Nation­al for­gent leurs con­vic­tions », l’article refuse aus­si l’explication d’une sup­posée sur-représen­ta­tion du Front Nation­al dans les médias, « Au con­traire, la sous-représen­ta­tion médi­a­tique du Front Nation­al aurait con­tin­ué à ali­menter sa vic­tim­i­sa­tion ».

Le rédac­teur con­state avec finesse une cer­taine « dépoli­ti­sa­tion médi­a­tique » du traite­ment du Front Nation­al. Ses thèmes de base (immi­gra­tion, sécu­rité) se banal­isant les médias ne reti­en­nent que les aspects les plus super­fi­ciels : les sondages, les apparences physiques ou ves­ti­men­taires de la famille Le Pen voire le per­mis de con­duire de Marine Le Pen, entraî­nant un cer­tain oubli de son pro­jet poli­tique. On pour­rait ajouter que Marine Le Pen est une « bonne cliente » médi­a­tique qui fait mon­ter l’audimat, un argu­ment de poids dans une société où radios et télévi­sions con­sul­tent avec anx­iété leur audi­ence de la veille.

Dans un style plus bur­lesque Médi­a­cri­tiques essaie avec dif­fi­culté de ren­dre compte de l’activité d’un con­cur­rent : l’Ojim. Un site « dont la présen­ta­tion est très élaborée » (mer­ci du com­pli­ment) mais sur lequel on ne « trou­ve pas grand chose pour l’instant » (sic). Plus curieuse­ment, l’article par­le de « con­fu­sion­nisme » car l’Ojim met­trait sur le même plan « Acrimed, Yann Barthès, Le Gal­lou, Jof­frin, Hal­i­mi, Plenel, dans un joyeux gloubi­boul­ga qui tient à dis­tance toute per­spec­tive poli­tique ». Dia­ble ! Que notre sym­pa­thique con­frère relise les por­traits de Plenel et Jof­frin pub­liés sur le site de l’Ojim, qu’il jette un coup d’œil sur notre dossier « Le Petit Jour­nal, Goebbels à Bev­er­ly Hills », qu’il relise notre cri­tique élo­gieuse du film « Les chiens de garde » il se ren­dra compte que nous faisons quelques différences…