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25 septembre 2022

Temps de lecture : 13 minutes

25 septembre 2022

Accueil | Portraits | Emmanuel Kessler

Emmanuel Kessler

Temps de lecture : 13 minutes

Le bébé Elkabbach

Né en 1963 à Paris, d’un père directeur de recherche au CNRS et d’une mère qui enseignait le judaïsme, Emmanuel Kessler a eu une formation philosophique, avant de commencer à travailler en 1986 pour la Gazette des Communes. Passé par la radio BFM, puis par Public Sénat de 2003 à 2011, il entre à France Info où il fait des chroniques mêlant politique et économie, puis devient chef du pôle économique de LCI en 2011. En avril 2015 il est désigné président de Public Sénat, non sans que cette nomination n’entraîne des polémiques. Il tiendra en tout deux mandats à la tête de la chaîne, il est nommé en juin 2021 directeur de la communication de la Cour des comptes avant de prendre la tête des rédactions de Capital et de Management du groupe Prisma à la rentrée 2022.

Par son par­cours pro­fes­sion­nel et ses sou­tiens famil­i­aux, il dis­pose de sérieux appuis, à la croisée des réseaux cul­turels, médi­a­tiques et com­mu­nau­taires. Tra­vailleur acharné, il est le père de trois enfants et vit à Crois­sy sur Seine dans les Yve­lines. Sa mère, Colette Kessler, est une fig­ure du judaïsme libéral et du rap­proche­ment entre juifs et Chrétiens.

Formation

Emmanuel Kessler est tit­u­laire d’une maîtrise de philoso­phie obtenue à Paris X (Nan­terre) après sa sor­tie de l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud.

Parcours professionnel

En 1989, il entre à la Gazette des Com­munes, puis rejoint la radio BFM en 1992. Il y crée le ser­vice poli­tique, devient rédac­teur en chef et présente la tranche horaire 17h30 – 20 heures. De 2003 à 2011 il tra­vaille à Pub­lic Sénat où il a été recruté par Jean-Pierre Elk­a­b­bach. Il y est rédac-chef adjoint aux jour­naux et aux opéra­tions spé­ciales ; avec Emi­lie Aubry il ani­me notam­ment en 2006 les trois débats des pri­maires social­istes. A par­tir de 2007 il livre des chroniques politi­co-économiques sur France Info, ain­si que sur France Cul­ture le same­di matin à 8 heures.

En jan­vi­er 2011 il passe au pôle économique de LCI, dont il devient le chef ; il encadre cinq jour­nal­istes à LCI et 30 sur TF1 dont il est chef-adjoint au ser­vice économique – il l’est tou­jours à ce jour en 2018. De 2005 à 2015, il a ani­mé le débat annuel des com­mis­sions locales d’information (CLI) sur le nucléaire.

En avril 2015, il est désigné prési­dent de Pub­lic Sénat ; il suc­cède à Gilles Leclerc pour trois ans. Cette nom­i­na­tion crée la polémique. Medi­a­part et Le Nou­v­el Obser­va­teur dénon­cent l’im­pli­ca­tion de Jean-Pierre Elk­a­b­bach, fon­da­teur et directeur de Pub­lic Sénat de 1999 à 2009, dans sa nom­i­na­tion, et le change­ment de dernière minute de la procé­dure de nom­i­na­tion. Selon les deux médias, plutôt mar­qués à gauche, Gérard Larcher ne voulait pas nom­mer le can­di­dat soutenu par Elk­a­b­bach et s’est abrité der­rière un vote du bureau du Sénat. Jean-Pierre Elk­a­b­bach ani­me tou­jours une émis­sion sur Pub­lic Sénat, qui coûte selon Medi­a­part 800 000 € par an, soit le dou­ble des crédits util­isés par la chaîne pour acheter des documentaires.

Pub­lic Sénat dis­pose en 2015 d’un bud­get de 19 108 000 € dont près de 60% sont absorbés par les frais de la grille (11 mil­lions d’€). Il y a 61 salariés, dont 34 tit­u­laires de la carte de presse ; un prestataire extérieur gère le plateau et les moyens de pro­duc­tion, à rai­son de 10 jours-homme pour 44 semaines par an. Les audi­ences sont cepen­dant min­imes et ne sont pas ren­dues publiques : d’après un opéra­teur de télé­phonie, le canal 13 qui regroupe Pub­lic-Sénat et LCP-AN affiche en moyenne 0,25% de l’au­di­ence nationale. Cepen­dant, depuis son arrivée, Emmanuel Kessler, qui affichait l’am­bi­tion de faire « plus de direct » et « trans­former Pub­lic Sénat en chaîne de débats » a dépous­siéré con­sid­érable­ment la grille dont 80% des émis­sions ont été renou­velées. La hausse de la dota­tion à Pub­lic Sénat, con­tin­ue depuis plusieurs années, a été inter­rompue avec la recon­duc­tion pour 2016 du même mon­tant que celui alloué en 2015, à savoir 18 848 000 € ver­sés par le Sénat, ce qui cou­vre 98.6% du bud­get total. Sous sa man­da­ture, le bud­get alloué aux doc­u­men­taires aug­mente cepen­dant de 10%.

Can­di­dat à sa suc­ces­sion en 2018, il est réélu con­tre le jour­nal­iste Jean-François Achilli, favor­able à la fusion avec LCP-AN et con­sid­éré comme plus proche d’Em­manuel Macron. Il est donc l’un des rares dirigeants de chaîne publique en France à échap­per au sérail du prési­dent… et même à le défi­er ouvertement.

Mais l’homme n’est pas éter­nel. Alors can­di­dat à un troisième man­dat en avril 2021, les mem­bres du bureau du Sénat élisent un de ses con­cur­rents, Christophe Baldel­li, à la tête de Pub­lic Sénat. L’année précé­dente, cet ancien patron de RTL de 2009 à 2019 s’était présen­té à la suc­ces­sion de Del­phine Ernotte à France Télévi­sions, sans suc­cès. L’at­tache­ment de Kessler à l’indépendance édi­to­ri­ale et économique de Pub­lic Sénat sem­ble avoir pesé dans la bal­ance, comme le laisse enten­dre Aude Das­sonville dans Le Monde : « Le 6 avril, lors de son audi­tion devant la com­mis­sion de l’Assemblée nationale, que l’ancien doc­u­men­tariste avait tenu à hon­or­er mal­gré l’absence de con­cur­rence, M. Delais [prési­dent de LCP, ndlr] avait lais­sé enten­dre des rela­tions rel­a­tive­ment crispées avec son homo­logue de Pub­lic Sénat. L’arrivée d’un nou­veau prési­dent devrait per­me­t­tre la relance des dis­cus­sions entre les deux maisons pour de pos­si­bles syn­er­gies, M. Baldel­li partageant cette même vision d’un rap­proche­ment sans fusion entre les deux chaînes. » Un mois plus tard, Kessler est recasé : il est nom­mé par Pierre Moscovi­ci au poste de directeur de la com­mu­ni­ca­tion de la Cour des comptes avant de rebondir en sep­tem­bre 2022 où il intè­gre le groupe Pris­ma, prenant la tête des rédac­tions de Cap­i­tal et de Management.

Parcours militant

Emmanuel Kessler ne sem­ble pas avoir été encar­té au PS ; en revanche son frère David Kessler a été Con­seiller cul­ture et com­mu­ni­ca­tion de Jospin entre 1997 et 2001, du maire (PS) de Paris Bertrand Delanoë de 2009 à 2011 et de Hol­lande de 2012 à 2014 ; il avoue avoir pris sa carte du PS en 2002 suite à la défaite de Jospin, « par défi ».

Publications

  • Emmanuel Kessler, La folie des son­deurs : de la trahi­son des opin­ions, Denoël, 2002. Dans ce livre, il démonte de façon déca­pante le sys­tème très bien huilé qui lie entre eux hommes poli­tiques, jour­nal­istes et «poli­to­logues », à la fois directeurs d’in­sti­tuts, uni­ver­si­taires, con­seillers et con­sul­tants, à ce titre embauchés par les hommes poli­tiques et invités par les médias pour faire part de leurs analyses.
  • Emmanuel Kessler et Patrick Deved­jian, À moi le min­istère de la parole, Édi­tions de l’Archipel, 2006 (livre-entre­tien).

Ce qu’il gagne

Non ren­seigné.

Sa nébuleuse

Jean-Pierre Elk­a­b­bach, son ancien patron et men­tor de Pub­lic Sénat.

Son frère David Kessler, très influ­ent dans le monde médi­a­tique où il jouit d’une répu­ta­tion de faiseur de rois. Après une for­ma­tion philosophique – il décroche l’agrégation de philoso­phie en 1980 après avoir fait comme son frère l’ENS, à Saint-Cloud, il enseigne la phi­lo jusqu’en 1987 dans un lycée, puis renoue avec les études en entrant à l’E­NA en 1987. Il enseigne à l’IEP de Paris jusqu’en 1991 puis à l’E­NA jusqu’en 1998. Il fait par­tie du pro­gramme Young Lead­ers de la French-Amer­i­can Foun­da­tion en 1999 ; ce pro­gramme vise à for­mer une jeune garde de respon­s­ables publics acquis aux idées et aux intérêts améri­cains. Il réalise un véri­ta­ble cur­sus hon­o­rum dans le monde politi­co-médi­a­tique en exerçant divers­es respon­s­abil­ités : directeur du CSA en 1996–97, du cen­tre nation­al de la ciné­matogra­phie de 2001 à 2004, de France Cul­ture de 2005 à 2008, délégué à la stratégie des con­tenus à Radio France en 2008–2009, directeur des Inrock­upt­ibles en 2011, de la ver­sion française du Huff­in­g­ton Post en 2012… Il est aus­si con­seiller com’ de Jospin de 1997 à 2001 à Matignon, de Bertrand Delanoë de 2009 à 2011, de François Hol­lande à l’Elysée de 2012 à 2014.

Mar­ié une pre­mière fois à une spé­cial­iste uni­ver­si­taire de l’hébreu, avec laque­lle il a eu trois enfants, après la mort de son épouse en 2010, il s’est remar­ié en décem­bre 2013 avec Cyril Pig­ot, spé­cial­iste de l’art. « Je ne suis absol­u­ment pas mil­i­tant mais j’assume par­faite­ment ma vie, déclarait-il au JDD en 2015. Je me suis mar­ié deux fois, la pre­mière fois avec une femme, la sec­onde avec un homme. C’est tout ». Il cul­tive de nom­breuses ami­tiés dans le monde politi­co-médi­a­tique, et de nom­breux com­men­ta­teurs sup­posent qu’il est impliqué dans la nom­i­na­tion d’Ag­nès Saal à l’I­NA – écartée depuis pour des frais de taxis faramineux et néan­moins recasée en toute dis­cré­tion au min­istère de la Cul­ture, dans celle de Matthieu Gal­let à Radio France ou encore d’Olivier Schrameck au CSA. Comme l’écrit encore le JDD il est « à l’in­ter­sec­tion de réseaux puis­sants : celui des énar­ques, de la cul­ture et celui du milieu gay », un tout petit monde dont il con­naît tous les acteurs et les jeux d’influence.

Il l’a dit

« Le Sénat résiste à l’é­mo­tion, à l’ur­gence. Peut-être davan­tage que l’Assem­blée. Le Sénat, c’est le temps long, la dis­tance cri­tique, le lien avec les ter­ri­toires, qui tient à son mode de scrutin par­ti­c­uli­er », Les Échos, 11 juin 2015

« La ligne de force que j’ai don­né depuis la ren­trée, c’est de faire de Pub­lic Sénat une chaine de débats. Pourquoi ? D‘abord, parce que d’abord c’est le débat par­lemen­taire, la dessus le Sénat a une petite supéri­or­ité sur l’Assemblée, c’est qu’au Sénat le débat par­lemen­taire ne peut jamais être inter­rompu, il n’y a pas d’article de la Con­sti­tu­tion 49.3 prévu au Sénat. Le deux­ième élé­ment c’est que les Français sont friands de débats, on est un peu­ple qui aime le débat et d’ailleurs c’est le troisième élé­ment », Medi­as­cope, 2016

« Nous n’avons pas pour objec­tif de mesur­er l’audience au quo­ti­di­en, comme le font des grandes chaînes de télévi­sion et d’ailleurs le grand out­il de mesure, le Média­mat n’est pas à notre portée finan­cière­ment. Néan­moins nous avons d’autres out­ils, alors il est très dif­fi­cile de mesur­er une audi­ence d’une chaîne de télévi­sion comme la notre qui se situe tout à fait dans l’univers des chaînes d’information notam­ment quand on met en place une nou­velle grille de pro­grammes pour mesur­er l’impact sur le pub­lic. Moi ce que je cherche c’est une pro­gres­sion de l’audience. Ce que je sais c’est que nous avons 15 mil­lions de téléspec­ta­teurs qui nous regar­dent chaque semaine et ça c’est impor­tant », ibid.

« La télévi­sion, canal his­torique, qu’on la voit sur la TNT ou sur un autre écran, je crois qu’elle garde une fonc­tion majeure, cette fonc­tion c’est la socia­bil­ité. C’est à dire que c’est un élé­ment de lien social, et je veux que la télévi­sion, elle donne du sens, qu’elle racon­te des his­toires, au sens d’his­toires vraies, mais qu’elle per­me­tte de resituer les événe­ments dans un con­texte, de com­pren­dre com­ment ils se sont passés grâce à un avant, un après et un pen­dant bien sûr ; dans ce cadre la télévi­sion a un rôle majeur à jouer, c’est le décryptage, c’est le temps du débat, c’est le temps du réc­it et de l’ex­pli­ca­tion de l’ac­tu­al­ité », ibid.

Le 20 novem­bre 2013 il défend sur France Cul­ture les pré­pas con­tre la volon­té du min­istre de l’E­d­u­ca­tion Vin­cent Peil­lon de les sup­primer : « c’est une autre moti­va­tion qui con­duit Vin­cent Peil­lon à vouloir pass­er sous la toise les enseignants de class­es pré­para­toires : l’idée qu’ils con­stitueraient une caste de priv­ilégiés. Parce qu’ils ont moins d’heures de cours à assur­er que leurs col­lègues des col­lèges et lycées ; parce que leurs heures sup­plé­men­taires sont mieux rémunérées ; comme si leurs salaires ne cor­re­spondaient ni à une qual­i­fi­ca­tion par­ti­c­ulière ni à une charge de tra­vail effec­tive. Rap­pels, donc. Les profs de class­es pré­pas ont passé les con­cours les plus dif­fi­ciles, renou­vel­lent chaque année 100 % de leur cours — les pro­grammes changent —, avec des class­es de plus de cinquante élèves, des copies très com­plex­es à cor­riger. Amput­er leurs revenus de 600 euros par mois, c’est la moyenne, c’est comme si on décidait d’un coup de pay­er la con­sul­ta­tion des médecins spé­cial­istes au tarif des général­istes. C’est la néga­tion de la com­pé­tence ». Et il enfonce le clou « Ce niv­elle­ment par le bas, souhaité par l’actuel min­istre de l’Éducation, est aux antipodes de la méri­to­cratie répub­li­caine que devrait défendre tout suc­cesseur de Jules Fer­ry ».

« Il y a eu quand même une leçon poli­tique assez forte lors de ces élec­tions. L’ef­fet Macron a été stop­pé au Sénat. Certes, ça pou­vait être anticipé parce que ce sont les con­seillers munic­i­paux élus en 2014 qui ont voté et La République en marche n’ex­is­tait pas. On s’at­tendait quand même à une poussée, hors ça a été plutôt une régres­sion de la part de LREM », France Info, 25 sep­tem­bre 2017.

Au sujet de la réforme de l’audiovisuel pub­lic : ce dernier doit « informer et for­mer les citoyens “à la vie publique, par des pro­grammes par­lemen­taires, édu­cat­ifs et civiques” (loi du 30 décem­bre 1999). Très con­crètement, dans un pays où env­i­ron un électeur sur trois s’est refusé à choisir entre les deux final­istes de l’élec­tion prési­den­tielle de 2017, leur respon­s­abil­ité est de retiss­er le lien entre les Français et la poli­tique — la « vie de la cité » - à tous les niveaux », Les Échos, 30/01/2018

Ils ont dit à son sujet

« À la haute assem­blée, il a emprun­té pour sa chaîne une dis­tance avec lactu­alité immédi­ate, un sens du dia­logue au-delà des pos­tures par­ti­sanes et, bien sûr, un ancrage dans les ter­ri­toires. Sur la ques­tion de limmi­gra­tion, qui fait débat dans lhémi­cy­cle, il refuse doubli­er lhumain au prof­it dune approche chiffrée et désin­carnée. […] . À tra­vers Dia­logue citoyen, Cest vous la France, Audi­tion publique avec Fran­cis Letel­li­er, des por­traits de maires ou un 26 min­utes sur lengage­ment des édiles en 2014–2020, il sagi­ra de con­jur­er la vague mon­tante du pop­ulisme dont le ressort est de faire croire que tout problème à des solu­tions sim­ples”. Com­plexe », Straté­gies, 03/10/2019

« Depuis qu’il n’est plus PDG de Pub­lic Sénat, Jean-Pierre Elk­a­b­bach a tou­jours bien pris garde à jouer les “par­rains” dans les couliss­es de la chaîne. À Pub­lic Sénat, c’est un secret de polichinelle : pour devenir PDG de la chaîne, il faut for­cé­ment avoir été adoubé par Jean-Pierre Elk­a­b­bach. Selon de très bonnes sources, l’altercation qui a eu lieu le 7 avril à Europe 1 trou­ve donc ici son orig­ine : Jean-Pierre Elk­a­b­bach aurait décou­vert que Gérard Larcher n’avait nulle envie de nom­mer à la tête de la chaîne Emmanuel Kessler, qui est son favori affiché. Et Jean-Pierre Elk­a­b­bach aurait men­acé le prési­dent du Sénat de vives repré­sailles s’il en allait ain­si », Medi­a­part, 13 avril 2015
« C’est un homme en mis­sion. La voix posée, la parole scan­dée, Emmanuel Kessler, nou­veau patron de Pub­lic Sénat, est un jour­nal­iste engagé. Et il défend le bicamérisme », Les Échos, 11 juin 2015

« Loin d’un train de séna­teur, celui qui était, depuis 2011, chef du ser­vice économie de LCI a dou­blé sa ration quo­ti­di­enne. Lever à 5 heures, pour sa chronique mati­nale sur La Chaîne Info, pilotage de la rédac­tion (cinq jour­nal­istes à LCI, plus une trentaine au ser­vice économie de Tf1, dont il est l’ad­joint). Puis, retraite dans sa rési­dence de Crois­sy-sur-Seine (Yve­lines) pour cisel­er son pro­gramme de can­di­dat : 30 pages. […] Son pro­jet a payé, sa con­nais­sance des hommes et des lieux, aus­si. Car Emmanuel Kessler a tra­vail­lé huit ans à Pub­lic Sénat (2003–2011). Recruté par Jean-Pierre Elk­a­b­bach », ibid.

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