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<span class="dquo">«</span> Fourest la menteuse » chez Marianne : l’annonce d’un naufrage ?

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14 septembre 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | « Fourest la menteuse » chez Marianne : l’annonce d’un naufrage ?

« Fourest la menteuse » chez Marianne : l’annonce d’un naufrage ?

Temps de lecture : 2 minutes

Le grand public connaît l’amour compulsif de Julien Dray pour les montres de prix, les connaisseurs des médias connaissent l’amour compulsif de Caroline Fourest pour les histoires abracadabrantes sorties de sa fertile imagination de militante LGBT tendance néo-conservatrice.

Sa car­rière offre une mer­veille d’approximations jour­nal­is­tiques, d’inventions pures et sim­ples comme celle qui lui a valu une remon­trance du CSA après une inter­ven­tion en direct sur France Cul­ture révélant au pub­lic hor­ri­fié que dans le Don­bass les para­mil­i­taires russ­es arrachaient au couteau les yeux de leurs pris­on­niers ukrainiens, un fan­tasme cer­taine­ment appré­cié au Départe­ment d’État américain.

Celle que Pas­cal Boni­face con­sid­érait en 2011 comme le « tri­om­phe médi­a­tique des experts en men­songe », celle que Pierre Tevan­ian décrit comme « fameuse pour sa remar­quable capac­ité de men­songe », celle que Marc Godin dans Bakchich de jan­vi­er 2014 définis­sait comme « com­mis­saire du peu­ple et flic de la pen­sée » a inté­gré la rédac­tion de Mar­i­anne comme édi­to­ri­al­iste dans le numéro du 9 sep­tem­bre 2016. Et sous un titre involon­taire­ment comique « La guerre, c’est du sérieux ».

Est-ce Renaud Dély (surnom­mé « délit d’opinion » par cer­taines mau­vais­es langues), lequel signe désor­mais l’éditorial ouvrant le mag­a­zine, qui l’a fait venir pour mieux écarter Joseph Macé-Scaron (relégué en page 47) en rem­plaçant une icône gay par une autre ? Ou le patron Chaise­martin organ­isant avec gour­man­dise des luttes internes pour mieux les arbi­tr­er ? D’après nos infor­ma­tions, la rédac­tion hésite entre résig­na­tion et indig­na­tion silen­cieuse tant la sit­u­a­tion de Mar­i­anne est frag­ilisée par les luttes de pou­voir et une ligne poli­tique brouil­lonne où le lecteur se perd volontiers.