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Agacé par les médias, Onfray va lancer sa propre Web TV

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26 mars 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Agacé par les médias, Onfray va lancer sa propre Web TV

Temps de lecture : 2 minutes

Lundi 21 mars sur BFMTV, Michel Onfray a annoncé son intention de lancer sa propre web TV.

Invité pour la sor­tie de ses deux livres, Penser l’is­lam et Le miroir aux alou­ettes, le philosophe a déclaré : « Je vais créer ma web TV, où on pour­ra don­ner une heure à quelqu’un pour qu’il développe ses argu­ments. » Pour lui, les jour­naux, « ça sert d’abord à faire la litière des chats, et puis c’est sub­ven­tion­né par l’É­tat, c’est-à-dire par nos impôts, donc la presse défend l’idéolo­gie d’É­tat, des gens qui la soutiennent. ».

Il est donc « nor­mal » qu’en tant qu’« homme libre », celui-ci se « retrou­ve sou­vent épinglé en une de quelques jour­naux qui sont les jour­naux du pou­voir dom­i­nant », a‑t-il estimé.

Face à Jean-Jacques Bour­din, ce dernier en a d’ailleurs prof­ité pour vilipen­der une fois de plus les médias. Désor­mais, il choisit métic­uleuse­ment les émis­sions aux­quelles il par­ticipe. « Il y a deux ou trois autres sol­lic­i­ta­tions qui vien­nent, et éventuelle­ment au coup par coup, je peux dire ‘oui’. Je préfère éviter un cer­tain nom­bre d’émis­sions où on perd son âme », a‑t-il déclaré.

Quelles sont ces émis­sions ? Par­ti­c­ulière­ment les pro­grammes de Lau­rent Ruquier et de Thier­ry Ardis­son, « des endroits où on est coincé entre un chauf­feur routi­er trans­sex­uel et un gar­di­en de but qui n’a pas écrit ses livres ». Revenant sur la une de L’Ex­press, qui titrait récem­ment « Faut-il brûler Michel Onfray ? », le philosophe racon­te que « Christophe Bar­bi­er s’é­tait bat­tu 15 jours plus tôt pour faire une Une avec moi, extrême­ment élo­gieuse, pour avoir les bonnes feuilles de mon livre et comme il ne les a pas eues, il s’est vengé ».

Et d’as­sur­er qu’au­jour­d’hui, « la presse est dev­enue hys­térique » à son encon­tre. « Je fai­sais le jeu de Daesh, j’é­tais un islam­ophile, puis un islam­o­phobe, puis un com­pagnon de route de Marine Le Pen. J’avais le droit à tout », a‑t-il conclu.

Avec sa nou­velle plate-forme vidéo, nul doute que M. Onfray trou­vera la lib­erté et le temps néces­saires à l’ap­pro­fondisse­ment des sujets qui lui sem­blent essentiels.

Crédit pho­to : DR