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Polémique sur les Roms : le journaliste mis en cause répond au Petit Journal

12 septembre 2013

Temps de lecture : 14 minutes
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Polémique sur les Roms : le journaliste mis en cause répond au Petit Journal

Temps de lecture : 14 minutes

Mis en cause par le Petit Journal le 27 août dernier, le journaliste Pierre-Alexandre Bouclay répond aux questions de l’Ojim, nous livrant au passage ses sources à partir desquelles il a écrit son article contesté par l’équipe de Yann Barthès.

Le 22 août dernier, l’hebdomadaire Valeurs actuelles créait la polémique en pub­liant un dossier présen­té en une du mag­a­zine et inti­t­ulé « Roms l’overdose », accom­pa­g­née d’un sondage Har­ris-Inter­ac­tive sur « le ras-le-bol des Français », très large­ment préoc­cupés « par le prob­lème Rom », selon l’hebdomadaire. Dif­fusée la veille sur Twit­ter, la cou­ver­ture sus­ci­tait de nom­breuses réac­tions sur la toile et provo­quait notam­ment la colère du PS. « La une de Valeurs actuelles est indigne, anti-répub­li­caine et incite à la vio­lence xéno­phobe con­tre une caté­gorie de la pop­u­la­tion », réagis­sait ce dernier dans un com­mu­niqué. Par­mi les arti­cles du dossier fig­u­rait un reportage réal­isé par le jour­nal­iste Pierre-Alexan­dre Bouclay dans l’agglomération nan­taise, lieu d’installation de nom­breux Roms au cours des cinq dernières années. Le jour­nal­iste y mon­trait une sit­u­a­tion explo­sive et de nom­breux habi­tants excédés, au point pour cer­tains de lui avoir con­fessé avoir acheté une arme à feu. Au-delà des inci­vil­ités, Pierre-Alexan­dre Bouclay pointait l’existence, par­mi la pop­u­la­tion rom, d’une crim­i­nal­ité qui loin d’être celle de « voleurs de poules en goguette » était « puis­sam­ment organ­isée », révélant au pas­sage l’existence d’une « Uni­ver­sité de la fauche » déman­telé par le SRPJ de Rennes… Mais le 27 août, le Petit Jour­nal reve­nait sur ce dossier, et prin­ci­pale­ment sur l’article de Pierre-Alexan­dre Bouclay qu’il accu­sait d’avoir tout « tourné un peu che­lou », autrement dit d’avoir été de par­ti-pris et d’avoir pro­posé une vision faussée de la réal­ité. « C’est fou com­ment au même endroit, on peut voir des choses dif­férentes », déclarait Yann Barthès avant de lancer son sujet réal­isée dans le camp de Bougue­nais, à Rezé et à Mon­taigu, soit sur les lieux mêmes où s’étaient ren­dus le jour­nal­iste de Valeurs actuelles. L’Ojim a inter­rogé Pierre-Alexan­dre Bouclay ain­si mis en cause. Il répond point par point aux accusations.
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Ojim : Le 27 août dernier, le Petit Journal de Yann Barthès, sur Canal, a mis en cause votre reportage paru dans Valeurs actuelles une semaine plus tôt, vous accusant clairement de partis-pris. Qu’avez-vous à répondre ?

P.-A. Bouclay : À vrai dire, j’ai plutôt l’impression que c’est la con­tre-enquête du Petit Jour­nal qui était de par­ti-pris ! Cela fait plusieurs années que je tra­vaille sur le sujet des Roms, sur la manière dont ils sont accueil­lis en France et sur les prob­lèmes que cer­tains d’entre eux posent à la pop­u­la­tion. Or, je tra­vaille tou­jours selon la même méth­ode qui con­siste à pren­dre beau­coup d’enregistrements et de pho­tos et à n’avancer, dans mes arti­cles, que ce que je suis en mesure de prou­ver. J’ai heureuse­ment agi de la même façon lorsque j’ai réal­isé mon sujet à Nantes, con­sti­tu­ant des doc­u­ments qui m’ont per­mis d’écrire mon reportage à par­tir de ce que j’avais per­son­nelle­ment vu et ce que de nom­breux témoins m’avaient dit. Ce matéri­au brut n’avait évidem­ment pas voca­tion à être pub­lié mais, face aux accu­sa­tions de Canal, j’ai décidé de le ren­dre en par­tie pub­lic afin de mon­tr­er que mon tra­vail est par­faite­ment honnête.
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[image alt=“Roms : revue de presse”]https://www.ojim.fr/wp-content/uploads/2013/09/loire-atlantique-presse-ocean-roms.jpg[/image]
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[image alt=“Roms : revue de presse”]https://www.ojim.fr/wp-content/uploads/2013/09/roms-reze-cohabitation-difficile.jpg[/image]
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Ojim : Vous avez donc fait une véritable enquête de terrain ?

P.-A. Bouclay : Bien sûr ! Le temps de me ren­seign­er sur le con­texte général, de lire la presse régionale, de pren­dre les con­tacts, de fix­er les ren­dez-vous et d’aller voir les gens, j’ai passé en tout cinq jours sur le ter­rain, ce qui est con­sid­érable… Canal estime que mon arti­cle, et plus générale­ment le dossier que Valeurs actuelles a con­sacré aux Roms, est un fan­tasme. J’ai pour­tant épluché des rap­ports offi­ciels, notam­ment l’un, pub­lié par le Con­seil de l’Europe, où Jérôme Richard, alors chargé de l’intégration des Roms à Nantes Métro­pole, explique lui-même que les habi­tants acceptent mal l’arrivée des Roms. Il racon­te que les gens ne sup­por­t­ent plus les nui­sances entraînées par cette arrivée, le développe­ment de bidonvilles, les cha­pardages, etc. Il pré­cise même que les gens sont « trop peu éduqués pour com­pren­dre l’arrivée dans leur univers d’un phénomène migra­toire vis­i­ble ». Ce n’est pas moi qui invente ces nuisances !
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[image alt=“Roms : revue de presse”]https://www.ojim.fr/wp-content/uploads/2013/09/roms-tensions-riverains.jpg[/image]
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Ojim : Canal ironise pourtant sur vos descriptions du camp de Bouguenais…

Malheureusement pour le Petit Journal... Crédit : © PAB

Mal­heureuse­ment pour le Petit Jour­nal… Crédit : © PAB

P.-A. Bouclay : J’ai vrai­ment l’impression qu’ils ont fait un reportage de pure com­plai­sance… Prenons l’exemple du canapé. Je pré­tends, dans mon arti­cle qu’il y a six canapés en cuir avec des Roms qui se font dor­er au soleil. Bon, c’est un détail, mais le Petit Jour­nal iro­nise là-dessus et pré­tend qu’il n’y a en fait qu’un fau­teuil, « preuve à l’appui ». La preuve ? Un plan ser­ré sur le fau­teuil en ques­tion. Mal­heureuse­ment pour le Petit Jour­nal, j’ai trou­vé telle­ment sur­réal­istes ces six canapés en cuir alignés ain­si à l’air libre que j’ai pris une pho­to (pho­to ci-con­tre à gauche)… Voici donc un bel exem­ple de dés­in­for­ma­tion à la télévi­sion. Avec un plan ser­ré, on mon­tre ce que l’on veut ! Mais si on prend la peine d’élargir le champ de la caméra, c’est autre chose… Le Petit Jour­nal iro­nise égale­ment sur les voitures rem­plies de matériel que j’ai vues… Glob­ale­ment, il mon­tre un camp pro­pret, digne, etc. Mais là encore, c’est une ques­tion de champ et de con­trechamp. Les mon­ceaux de détri­tus, le côté décharge publique, tout cela est soigneuse­ment évac­ué, ce qui pose quand même un prob­lème de déon­tolo­gie. Quand un jour­nal­iste va dans un endroit et qu’il y a des choses « neu­tres » à côté de choses qui agressent le regard, il me sem­ble qu’il doit mon­tr­er ce qui agresse le regard. Le jour­nal­iste qui ignore délibéré­ment ce qui est « extra­or­di­naire » pour ne mon­tr­er que l’ordinaire ne fait pas son boulot, il donne dans le mil­i­tan­tisme. Encore une fois, j’ai les preuves factuelles des descrip­tions que j’évoque dans mon arti­cle – descrip­tions qui sont du reste cor­roborées par des dizaines d’articles de la presse régionale (coupures de presse ci-dessous)… Là encore, le Petit Jour­nal aurait dû tra­vailler plus sérieusement.
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Ojim : À Montaigu également, le Petit Journal conteste ce que vous écrivez…

P.-A. Bouclay : À Mon­taigu le prob­lème est un peu dif­férent et je suis prêt à con­céder la bonne foi à l’équipe du Petit Jour­nal. J’ai en effet ren­con­tré le maire de Mon­taigu, Antoine Chéreau qui m’a fait part des nui­sances que subit sa ville.

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Entre­tien avec Antoine Chéreau, maire de Montaigu.

Il m’avait toute­fois prévenu que je ne ver­rai rien, et pour cause : les Roms ne sont pas en ville de mai à sep­tem­bre, ils ren­trent en Roumanie, ce qui pose d’ailleurs de graves prob­lèmes d’absentéisme pour les enfants roms sco­lar­isés ! Quand le Petit Jour­nal est venu réalis­er sa « con­tre-enquête », il n’y avait donc pas de cordes à linge au milieu de la rue, pas de familles sur les trot­toirs pour la sim­ple rai­son qu’ils n’étaient pas là ! Mais tout recom­mence en sep­tem­bre… Pour me faire une idée de la réal­ité, j’ai inter­rogé d’autres per­son­nes que le maire. D’autres habi­tants m’ont racon­té ce qui se pas­sait et leurs témoignages con­cor­daient par­faite­ment. La sit­u­a­tion est telle­ment grave que le maire de Mon­taigu a écrit deux let­tres au min­istre de l’Intérieur, Manuel Valls, pour lui deman­der de l’aide ! Ça non plus, je ne l’invente pas. Ses admin­istrés n’en peu­vent plus : inci­vil­ités, cha­pardages, toi­lettes publiques occupées en per­ma­nence, cen­tre-ville qui se « tiersmondise », sauciss­es qui pen­dent en pleine rue… Le Petit Jour­nal estime que les sauciss­es qui pen­dent sont une anec­dote qui remonte à deux ans, j’ai pour­tant un témoignage d’un habi­tant qui racon­te que c’est une constante…

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Témoignage d’un habitant.
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Ojim : Qui sont les témoins que vous avez interrogés et quel est leur état d’esprit ?

P.-A. Bouclay : C’est Mon­sieur tout-le-monde… Quand je pré­pare un reportage, je com­mence par faire un tour sur Inter­net et à lire la presse pour pren­dre le pouls de la sit­u­a­tion. J’appelle ensuite les offi­ciels, maire, député, con­seiller région­al, etc. puis les asso­ci­a­tions et la police, et ensuite seule­ment je vais sur le ter­rain. Là, avec un « fixeur », je vois des con­tacts ou je fais du porte-à-porte et j’interroge des voisins toute la journée. Je récolte enfin les témoignages et en fonc­tion du cal­i­brage de l’article, je fais des choix en ten­tant de mon­tr­er les prob­lèmes qui me parais­sent les plus significatifs.

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[image alt=“Roms : revue de presse”]https://www.ojim.fr/wp-content/uploads/2013/09/preoccupe-par-les-roms.jpg[/image]
[image alt=“Roms : revue de presse”]https://www.ojim.fr/wp-content/uploads/2013/09/roms-cambriolages-france.jpg[/image]
[image alt=“Roms : revue de presse”]https://www.ojim.fr/wp-content/uploads/2013/09/roms-effractions-hausse-loire.jpg[/image]
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Ojim : Le Petit Journal pointe des incivilités bénignes, notamment un homme qui accuse les Roms de ne pas marcher sur le trottoir, mais au milieu de la route. Les nuisances que vous décrivez ne sont-elles pas surévaluées ?

P.-A. Bouclay : Non. J’ai eu des témoignages d’incivilités bénignes en effet, mais aus­si de dél­its bien plus graves comme des vols ou des agres­sions. Une explo­sion des cam­bri­o­lages, du braconnage.
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Vols et agres­sions : témoignage 1.
Tenez, je vous livre une anec­dote que je n’ai pas mise dans le reportage, faute de place. C’est un chas­seur qui racon­te : « La nuit, on les voit tir­er au pro­jecteur, le long des routes, c’est de la bar­barie. Les hommes font les rabat­teurs et les femmes tirent : elles échap­pent aux con­trôles en dis­sim­u­lant des fusils à canon scié dans leurs vête­ments. Quand j’ai voulu leur faire la leçon, je me suis retrou­vé braqué par six armes ! Les hommes rigo­laient et m’ont men­acé d’un “acci­dent”. Aujourd’hui, ils me nar­guent en lançant de grands bon­jours lorsqu’ils passent devant chez moi avec des bêtes mortes. »
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Vols et agres­sions : témoignage 2.
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Vols et agres­sions : témoignage 3.
Le sen­ti­ment général est celui d’un véri­ta­ble ras-le-bol lié au fait que la majorité des Roms ne veu­lent pas s’intégrer et vivraient en marge, pour prof­iter de notre société.
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Ojim : L’un des témoignages que vous avez recueilli est particulièrement intéressant. Il s’agit d’un homme qui vous explique que lorsque les Roms sont arrivés, il était dans un état d’esprit plutôt favorable, qu’il n’était pas opposé à « partager la richesse » et à faire « preuve de solidarité ». Mais à la fin de l’entretien, l’homme confesse, qu’excédé, il a fini par acheter un fusil…. Est-ce qu’il n’est pas temps de tirer la sonnette d’alarme ?

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Vols et agres­sions : témoignage 4.
P.-A. Bouclay : Bien sûr ! Une autre per­son­ne inter­rogée m’a dit, du reste, la même chose. Quand deux per­son­nes inter­rogées sur à peine cinq jours vous dis­ent qu’ils ont acheté des armes, c’est en effet alar­mant. Ça n’a évidem­ment pas valeur de sondage ou de sta­tis­tique, mais c’est quand même un hasard drôle­ment vio­lent ! C’est tout de même quelque chose qui inter­pelle, donc oui il y a un vrai prob­lème – qu’il est idiot et poten­tielle­ment dan­gereux de nier.
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Ojim : il y a aussi ce que le Petit Journal passe sous silence…

P.-A. Bouclay : Il y a en effet ce que le petit Jour­nal dit, mais il y a surtout ce qu’il ne dit pas, ce qu’il con­teste et ce qu’il ne con­teste pas ! Dans mon arti­cle, je mon­tre, sta­tis­tiques à l’appui, que les cam­bri­o­lages ont aug­men­té de 70% en un an, là-dessus silence radio des amuseurs… Or, ce n’est pas moi qui l’invente, c’est la police qui l’affirme.
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Ojim : On pourrait vous répondre que ce ne sont pas nécessairement des Roms qui sont la cause de cette augmentation…

P.-A. Bouclay : Sauf qu’il y a ce qu’on appelle les modes opéra­toires que les crim­i­no­logues et les enquê­teurs con­nais­sent par­faite­ment. On sait en effet com­ment procè­dent les gangs de voy­ous roms et je pré­cise bien qu’il s’agit là de gangs de voy­ous et non de tous les Roms. Ser­rures for­cées en moins d’une minute, tour de l’appartement en moins de dix min­utes, les cam­bri­oleurs savent très bien où ils vont, ils ne sacca­gent pas gra­tu­ite­ment… ce n’est pas du tout le cam­bri­o­lage « à la papa » ! Ils ne pren­nent que l’argent liq­uide et les bijoux, rien d’encombrant… Or, la plu­part des cam­bri­o­lages sur la zone est con­forme à ce mode opéra­toire. On sait d’autre part que le SRPJ de Rennes a déman­telé une véri­ta­ble « Uni­ver­sité de la fauche » où venaient se for­mer des futurs crim­inels instal­lés dans la région nan­taise. Il s’agissait de mineurs que les voy­ous roms met­taient à l’entraînement en leur apprenant à cam­bri­ol­er où à vol­er dans les mag­a­sins… Le Petit Jour­nal a été sur cet épisode d’une dis­cré­tion de violette !

Encore une fois, il ne s’agit pas d’accuser tous les Roms mais de dire qu’il y a par­mi eux de véri­ta­bles gangs de voleurs pro­fes­sion­nels. L’an dernier, le Ser­vice d’Information, de Ren­seigne­ment et d’Analyse Stratégique sur la Crim­i­nal­ité Organ­isée (SIRASCO), un organ­isme de la Police nationale rel­e­vant du DCPJ de Nan­terre, a classé les Roms dans la caté­gorie des mafias, ce n’est pas moi qui l’invente. Le fait est que les Roms ont cette par­tic­u­lar­ité de vivre en clans famil­i­aux, ce que le crim­i­no­logue Xavier Raufer, par exem­ple, explique très bien. Dans ces clans, il y a ce qu’on appelle des « crim­inels d’habitude » qui ont la triste habi­tude d’exploiter leurs con­génères, c’est-à-dire qu’ils oblig­ent les gens hon­nêtes à mendi­er, à vol­er, à se pros­tituer, etc. On sait qu’il existe un traf­ic de bébés à l’intérieur de cette com­mu­nauté : on vole un bébé en Roumanie que l’on met dans les bras de petites men­di­antes qui exer­cent sur nos trot­toirs ; ce n’est donc pas leur bébé et elles n’ont cer­taine­ment pas voulu mendi­er ! Mais si elles ne rap­por­tent pas suff­isam­ment d’argent au quo­ti­di­en, on les envoie faire le trot­toir et si elles refusent encore, on les démolit physique­ment ! Telle est la réal­ité de la crim­i­nal­ité rom qui est loin d’être spon­tanée ! les Roms sont du reste les pre­mières vic­times de cette crim­i­nal­ité organ­isée. Un bébé arraché à sa mère coûte 10 000 euros, si l’on en croit les policiers qui ont déman­telé un traf­ic d’enfants roms début sep­tem­bre. Une petite voleuse peut être ven­due 16 000 euros : en l’envoyant vol­er dans les trans­ports publics, avec oblig­a­tion de ramen­er 200 à 300 euros de valeurs par jour, le « pro­prié­taire » de cette esclave mod­erne amor­ti son investisse­ment en un an.
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Ojim : À la fin de sa contre-enquête, le Petit Journal affirme que vous avez travaillé à Minute. Qu’en est-il ?

P.-A. Bouclay : C’est faux. Si le Petit Jour­nal avait fait son boulot, ses jour­nal­istes auraient pris la peine de m’appeler pour me pos­er la ques­tion. Or, ils ne l’ont pas fait. Ils ont prob­a­ble­ment fait un petit tour sur Inter­net et sont tombés sur un ragot col­porté par Press­News, que j’ai démen­ti et qui a été rec­ti­fié sur la ver­sion papi­er, mais pas sur la ver­sion Inter­net. Le jour­nal­iste de Press­News n’avait, lui non plus, pas pris la peine de m’appeler… Mais c’est évidem­ment plus com­mode de dis­créditer un jour­nal­iste par ses liens sup­posés avec « l’extrême droite » que de dis­cuter ses preuves et ses arguments…

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