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Baylet maître chez lui, rachète toutes les parts du Midi Libre

28 novembre 2020

Temps de lecture : 2 minutes
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Baylet maître chez lui, rachète toutes les parts du Midi Libre

Temps de lecture : 2 minutes

Jean-Michel Baylet avait fait une bonne affaire en 2015 en rachetant la majorité des parts du groupe d’édition du Sud-Ouest (Midi Libre, L’Indépendant de Perpignan, Centre presse de l’Aveyron). Il complète son emplette en rachetant les parts manquantes.

Un joli rachat

Les Jour­naux du midi avaient été ven­dus en 2007 par leur précé­dent pro­prié­taire, le groupe Le Monde, pour près de 90 mil­lions d’euros. Restruc­turés après un plan social d’une cen­taine d’emplois en 2013–2014, les trois quo­ti­di­ens étaient même été béné­fi­ci­aires d’1,5 mil­lion d’euros pour 130 mil­lions d’euros de chiffre d’affaires. Pour 15M€, Baylet com­plé­tait son empire de La Dépêche du Midi calqué sur la grande région Langue­doc-Rous­sil­lon-Midi-Pyrénées ; la zone de dif­fu­sion de l’empire Baylet s’étendait alors de Périgueux à Per­pig­nan avec cinq quo­ti­di­ens et d’une dizaine d’hebdomadaires.

Un Midi pas si libre

Le jour­nal a mené une guerre de tranchées con­stante con­tre Robert Ménard depuis que celui-ci a con­quis la mairie de Béziers, manip­u­la­tions et for­matages en tous gen­res. Manœu­vres adja­centes lors de munic­i­pales à Mont­pel­li­er avec un sondage bidon. Baylet le cumu­la­rd de la presse a ses têtes.

Rachat complet en 2020

En 2015 le groupe Cen­tre France-La Mon­tagne act­if en Auvergne avait pris une par­tic­i­pa­tion de 7% pour envis­ager des syn­er­gies entre les groupes notam­ment sur le plan des achats. Les syn­er­gies ont sans doute été insuff­isantes puisque Baylet rachète la total­ité des parts, notam­ment pour des raisons fis­cales (source Let­tre A). Il avait empoché au pas­sage en 2018/2019 une jolie sub­ven­tion de plus de 3M€ pour mod­erniser son imprimerie tout en dimin­u­ant très forte­ment le nom­bre de salariés du Livre. Comme quoi, même si on est accusé d’implication dans une affaire de vio­lences sur une femme, on échappe à la furie MeToo. De bonnes rela­tions peu­vent par­fois être utiles.

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