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Alain Weill remplacé par Arthur Dreyfuss dans l’empire de Patrick Drahi

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29 juin 2021

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Alain Weill remplacé par Arthur Dreyfuss dans l’empire de Patrick Drahi

Alain Weill remplacé par Arthur Dreyfuss dans l’empire de Patrick Drahi

Temps de lecture : 2 minutes

C’est un couple professionnel qui se sépare à l’amiable et en bonne intelligence. Weill, le créateur de BFMTV, remplacé par Dreyfuss, quitte le monde d’Altice de Drahi, mais pas celui des médias.

De NRJ à BFM

Les médias, Alain Weill les con­naît depuis son entrée chez NRJ dont il devient le directeur général en 1992, avant d’avoir l’intuition de lancer BFM Busi­ness en 2002 qui devien­dra BFMTV avec le suc­cès que l’on con­naît. En 2015 il rejoint Patrick Drahi comme prési­dent de SFR au moment où l’opérateur télé­phonique était chahuté sur les marchés financiers. En même temps il appor­tait 49% de Next Radio TV (qui coiffe BFM) à Drahi dont il con­ser­vait 51% au sein d’Altice Content.

De BFM à L’Express

Ce sont ces 51% qui sont repris en direct par Drahi au sein d’Altice à l’été 2021, un trans­fert qui était prévu dans l’accord de 2015. Entretemps, dans le cadre d’un gentleman‘s agree­ment, Drahi avait en 2019 « ven­du » L’Express lour­de­ment défici­taire à Alain Weill pour un euro sym­bol­ique, en effaçant la dette et en finançant les départs de jour­nal­istes util­isant la clause de con­fi­ance en cas de change­ment de propriétaire.

L’Express racheté, Alain Weill décidait d’en faire une sorte de copie car­bone à la française de The Econ­o­mist. Même for­mat, même type de mise en page et de cou­ver­ture, même angle franche­ment libéral lib­er­taire, la fran­co­pho­bie — chère à l’hebdomadaire anglais – en moins, comme une sorte de « Le Écon­o­miste » sauce mangeur de grenouilles. La for­mule mar­chotte sans plus et Alain Weill veut prof­iter de son nou­veau temps libre pour la relancer. On lui prête aus­si des pro­jets dans le tourisme.

Arthur Dreyfuss, homme fort de Drahi

Nous avions fait au mois de mai 2021 le por­trait d’Arthur Drey­fuss, le ben­jamin de l’état-major de Drahi, à l’ascension ful­gu­rante. Ce proche d’Antoine Fouks (Havas), d’Alexis Jakubow­icz (le fils d’Alain Jakubow­icz ancien prési­dent de la LICRA), vit en France et tra­vaille sou­vent en Suisse où réside égale­ment son patron. Vice-prési­dent de la Fon­da­tion Française des Télé­coms (FFT), il a pour mis­sion de défendre les intérêts économiques de ses membres.