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Traité de « néonazi », un proche du FN attaque Frédéric Haziza

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29 janvier 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Traité de « néonazi », un proche du FN attaque Frédéric Haziza

Traité de « néonazi », un proche du FN attaque Frédéric Haziza

Temps de lecture : 2 minutes

Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen, a assigné en référé le livre du journaliste Frédéric Haziza, s’estimant qualifié de « néonazi ».

Dans cet ouvrage, Vol au-dessus d’un nid de facho (Ed. Fayard), Frédéric Haz­iza entre­tient le fan­tasme d’une France « black-blanc-beurre anti­sémite » qui men­ac­erait la République. Il s’attarde notam­ment sur les cas de l’essayiste Alain Soral, de l’humoriste Dieudon­né et de Serge Ayoub, chef de file du « courant sol­i­dariste français ».

« Il me reproche d’avoir lais­sé enten­dre qu’il était néon­azi et néga­tion­niste. Il me demande la sup­pres­sion du pas­sage et 10.000 euros par infrac­tion. S’il fait ça, je pense que c’est parce que Marine Le Pen n’a pas aimé qu’on dise que les gens qui tra­vail­lent avec elle sont des fachos », a ain­si expliqué Frédéric Haz­iza, jour­nal­iste de Radio J et de LCP con­nu pour son sou­tien affiché à l’état d’Israël et pour ses méth­odes jour­nal­is­tiques par­tiales.

De son côté, Frédéric Chatil­lon, prestataire réguli­er du FN avec sa société Riw­al, affirme que celui-ci « se base sur des infor­ma­tions anonymes com­plète­ment fauss­es : il me traite de néon­azi, ce sont des inep­ties. J’ai jamais tenu un pro­pos raciste ou anti­sémite, il n’y a rien qui jus­ti­fie ça. On peut racon­ter que j’é­tais un chef du GUD (groupe étu­di­ant d’ex­trême droite), ça c’est une chose, mais ce n’est pas parce que je vais en Syrie que je suis anti­sémite. » « Il n’y a pas de secret, je suis un proche de Marine Le Pen, elle ne l’a pas nié, je ne l’ai pas nié non plus », ajoute-t-il.

Il réclame « soit le retrait du bouquin, soit un aver­tisse­ment placé dans le livre sous peine d’as­treinte finan­cière ». Le procès aura lieu le 3 févri­er à 10 heures devant le Tri­bunal de grande instance de Paris. M. Chatil­lon a égale­ment fait part de son inten­tion d’attaquer Frédéric Haz­iza au civ­il pour diffama­tion et au pénal pour injures publiques.

Voir notre portrait de Frédéric Haziza, Israël au cœur

Voir également notre dossier : Médias recherchent néonazi, désespérément

Crédit pho­to : cap­ture d’écran LCP via Youtube (DR)