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Accueil | Veille médias | Quand Zemmour critique ouvertement Canal+, son employeur

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17 mars 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Quand Zemmour critique ouvertement Canal+, son employeur

Quand Zemmour critique ouvertement Canal+, son employeur

Temps de lecture : 2 minutes

Il y a dix jours, Marine Le Pen annonçait fièrement sur son compte Twitter qu’elle se désabonnait de Canal.

Inter­rogée par i>Télé, elle con­fir­mait « Ils sont insup­port­a­bles (…) des bobos hor­ri­bles, pleins de mépris, de morgue. » Avant d’ajouter que beau­coup, sur la chaîne cryp­tée, « trait­ent les électeurs du Front nation­al comme des sous-citoyens, avec vio­lence, avec mépris, avec haine. Je con­sid­ère que mon rôle de citoyenne, c’est de ne pas don­ner d’argent à ces gens-là. » Des pro­pos que sem­ble partager Éric Zem­mour, pour­tant salarié du groupe.

Invité à don­ner son avis dans « Ça se dis­pute » sur les déc­la­ra­tions de la prési­dente du Front Nation­al, le chroniqueur a reproché à celle-ci de « décou­vrir » seule­ment aujourd’hui qu’il s’agissait d’une « chaîne ontologique­ment de bobo ». Pour Zem­mour, « elle a été faite par eux, pour eux, et pour mépris­er le peu­ple français ». Et quand Nico­las Dom­e­n­ach, son con­tra­dicteur au sein de l’émission, lui demande pourquoi il se rend par­fois à Canal, l’écrivain répond : « Pour leur dire ce qu’ils sont. »

Le débat ter­miné, Léa Salamé, la présen­ta­trice, rap­pelle « qu’i>Télé appar­tient au groupe Canal », et donc que Zem­mour se trou­ve « dans l’antre du boboïsme » ! « Je dis ce que je pense », répond-t-il, peu soucieux du fait que le groupe Canal est l’un de ses employeurs…

Gageons que cela ne risque guère d’être suivi de con­séquence tant la chaîne ne peut se pass­er de l’un des seuls jour­nal­istes appré­cié… et qui fait de l’audimat.

Voir notre portrait d’Éric Zemmour, une certaine idée du journalisme à la française