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Mensonge par omission : quand Reporterre soutient Politis, un journal qui escroquait les migrants

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19 décembre 2021

Temps de lecture : 3 minutes
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Mensonge par omission : quand Reporterre soutient Politis, un journal qui escroquait les migrants

Temps de lecture : 3 minutes

Reporterre, créé par le journaliste Hervé Kempf, c’est selon leur site « le quotidien de l’écologie ». Le site publie en 2018 une fausse nouvelle signée Taha Bouhafs selon laquelle un décès serait intervenu lors de heurts entre manifestants et policiers à la faculté de Tolbiac. Le 27 novembre 2021 le site fait la publicité de son confrère Politis sans évoquer les ennuis récents et un peu délicats de ce dernier.

Appel à l’aide de Politis

Quelques lignes citées lors de l’entretien avec Agnès Rousseaux présen­tée comme direc­trice de Politis.

Poli­tis a 33 ans et ce n’est pas la pre­mière fois que notre jour­nal entame sa mue. Nous voulons être en adéqua­tion avec les évo­lu­tions de la société. D’ici le print­emps 2022, nous allons lancer une nou­velle for­mule et un nou­veau site inter­net. Nous voulons rester un heb­do­madaire imprimé, mais nous souhaitons réin­ter­roger notre manière de cou­vrir l’actualité. On aimerait con­sacr­er plus de temps aux sujets de fond et lancer davan­tage d’enquêtes au long cours…

Lire la suite : reporterre.net

Oubli des tripatouillages du précédent directeur de Politis

Nous citons notre arti­cle du mois d’août 2021 sur les aven­tures (oubliées par Reporterre) du précé­dent rédac­teur en chef de Poli­tis, Gilles Wulus, et de son « mari » Azze­dine Jamal.

Gilles Wulus et Azzedine Jamal sont dans un bateau

Gilles c’est le « mari » et Azze­dine l’autre « mari ». Le char­mant Gilles c’est le rédac­teur en chef du jour­nal. Le bateau, c’est Poli­tis, heb­do­madaire qui fût longtemps proche du défunt Front de gauche de Jean-Luc Mélen­chon. Gilles Wulus a un joli par­cours de jour­nal­iste, AFP, Libéra­tion, Têtu, jusqu’à devenir rédac­teur en chef de Politis.

Azze­dine, plus jeune, se présente comme « avo­cat », un titre usurpé. Avec Gilles ils ont cofondé des sociétés aux États-Unis et en France. Azze­dine, frag­ile est sous curatelle de Gilles, qui ne peut ignor­er ses activités.

Quelles activ­ités ? Escro­quer les clan­des­tins en leur pro­posant pour des sommes ron­delettes de leur faire obtenir leur régu­lar­i­sa­tion en pré­fec­ture. Des clan­des­tins à l’aise, capa­bles de pay­er plusieurs mil­liers d’euros (on par­le de 4000 à 9000 euros par dossier, en liq­uide bien enten­du). Pour cela on recrute des immi­grés appor­teurs d’affaires en leur promet­tant un pour­cent­age… qui ne sera jamais payé ou par­tielle­ment. Les appor­teurs d’affaires se reb­if­f­ent et le tout-en-ligne Street Press pub­lie un dossier acca­blant.

En l’espace de quelques années, le déli­cieux Azze­dine aurait ain­si empoché plusieurs cen­taines de mil­liers d’euros et escro­qué plusieurs dizaines de clan­des­tins, leur promet­tant rem­bourse­ment de ses « hon­o­raires » en cas d’échec. Si un clan­des­tin venait à pro­test­er, la réponse était limpi­de, nous citons :

« Vous allez me par­ler autrement, sinon je sai­sis les instances et per­son­ne n’aura jamais rien, est-ce que c’est clair ? Si vous me par­lez encore une fois, c’est directe­ment retour au pays. » (sic)

Lire la suite : ojim.fr