Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Marine Le Pen fait condamner L’Obs en diffamation

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

2 juillet 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Marine Le Pen fait condamner L’Obs en diffamation

Marine Le Pen fait condamner L’Obs en diffamation

Temps de lecture : 2 minutes

Pour avoir imputé à Marine Le Pen un enrichissement personnel, L’Obs vient d’être condamné à une amende avec sursis et 2 000 euros de dommages et intérêts.

Dans un arti­cle pub­liée le 11 décem­bre 2014, l’heb­do­madaire pré­tendait révéler le « magot caché de Marine Le Pen ». « La jus­tice se demande si la prési­dente du Front nation­al n’est pas la béné­fi­ci­aire d’un sys­tème conçu pour détourn­er de l’ar­gent pub­lic », écrivait L’Obs à pro­pos d’une enquête por­tant sur des soupçons de sur­fac­tura­tion dans le finance­ment des cam­pagnes du FN en 2012, qui a con­duit le par­ti fron­tiste ain­si que dix per­son­nes (dont deux de ses vices-prési­dents) à être mis en examen.

Marine Le Pen avait quant à elle été placée sous le statut de témoin assisté. Après la plainte de la prési­dente du Front Nation­al, le tri­bunal cor­rec­tion­nel de Paris a estimé que cer­tains pas­sages de l’ar­ti­cle de L’Obs inci­taient le lecteur à penser que cette dernière avait béné­fi­cié, dans cette affaire, d’un enrichisse­ment per­son­nel. Des con­clu­sions con­traires à celles de l’en­quête, bouclée depuis jan­vi­er 2016.

La direc­trice de pub­li­ca­tion de l’heb­do­madaire, détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse, a ain­si écopé de 500 euros d’a­mende avec sur­sis pour diffama­tion. Elle devra par ailleurs vers­er 2000 euros de dom­mages et intérêts à Marine Le Pen, et 2 000 euros pour les frais de justice.