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Le rachat du Parisien par LVMH validé

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22 octobre 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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Le rachat du Parisien par LVMH validé

Temps de lecture : 2 minutes

Mercredi, l’Autorité de la concurrence a donné son feu vert au rachat du Parisien par le groupe LVMH.

« A l’issue d’une con­sul­ta­tion des acteurs des secteurs con­cernés, l’Autorité a écarté les risques con­cur­ren­tiels sur les dif­férents marchés (lec­torat et pub­lic­ité) », a‑t-elle pré­cisé dans un com­mu­niqué. Déjà pro­prié­taire des Échos, le groupe de luxe LVMH était entré en négo­ci­a­tions exclu­sives avec le groupe Amau­ry, qui détient Le Parisien-Aujour­d’hui en France, deux­ième quo­ti­di­en français.

Bernard Arnault avait ain­si pro­posé à Marie-Odile Amau­ry 50 mil­lions d’eu­ros pour le rachat des édi­tions nationale et locale du jour­nal, ain­si que son imprimerie de Saint-Ouen, sa régie pub­lic­i­taire et son réseau de distribution.

En dif­fi­culté depuis quelques temps après avoir vu sa dif­fu­sion payée chuter de 8 % en 2014 à 229 638 exem­plaires par jour, Le Parisien-Aujour­d’hui en France espère repass­er dans le vert en 2015. L’Au­torité de la con­cur­rence ayant autorisé un rachat « sans engage­ments », cela sig­ni­fie que le rap­proche­ment du quo­ti­di­en avec Les Échos ne devrait pos­er aucun prob­lème au marché de la presse écrite. En effet, d’après le gen­darme de la con­cur­rence, « les pro­fils de lec­torat du Parisien et Aujourd’hui en France et de celui des Échos et Inve­stir sont éloignés, ce qui réduit l’intérêt d’une vente cou­plée entre ces titres ».

De plus, cette com­bi­nai­son « afficherait une dif­fu­sion France payée d’environ 500 000 exem­plaires, pour 12 mil­lions de lecteurs numériques », notent Les Échos. Très dépen­dant des ventes en kiosque, Le Parisien-Aujour­d’hui en France devrait crois­er son expéri­ence avec la bonne ges­tion numérique du quo­ti­di­en économique.

D’ores et déjà, le PDG des Échos, Fran­cis Morel, a nom­mé Daniel Saa­da comme patron de sa régie.

Voir notre infographie du groupe Amaury