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Le New York Times profite de la vague anti-Trump

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10 mars 2019

Temps de lecture : 2 minutes
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Le New York Times profite de la vague anti-Trump

Temps de lecture : 2 minutes

C’est la très vieille histoire de la poule et de l’œuf. Qui était le premier ? Même chose pour le phénomène Trump et les médias. Celui ci est depuis deux ans la cible des médias libéraux américains et du monde. Mais il est aussi un excellent client dont les tweets ravageurs retiennent l’attention. Il est tout autant l’objet d’une campagne soigneusement orchestrée entre les services de renseignement, certains de ses anciens amis, George Soros, les démocrates, les néoconservateurs républicains et les quotidiens les plus connus tel le New York Times qui surfe sur la vague Trump tout en la combattant.

Mobiliser le lectorat

Si Trump a réus­si à gag­n­er la prési­dence en mobil­isant les absten­tion­nistes, le NYT prof­ite de la mobil­i­sa­tion de ses opposants. Avec offi­cielle­ment un mil­lion d’abonnés papi­er et plus de trois mil­lions d’abonnés pour le numérique, le jour­nal empoche plus d’un mil­liard de dol­lars de revenus sur les abon­nements, dépen­dant moins de la pub­lic­ité dont les revenus sont inférieurs à 600 millions.

Plus d’international et plus de sous-produits

Si le jour­nal, fort de ses quelques 1600 jour­nal­istes se développe c’est aus­si grâce à une poli­tique de diver­si­fi­ca­tion. Géo­graphique tout d’abord avec en moyenne 20% d’abonnés à l’international, un peu plus pour le numérique, un peu moins pour le papi­er. Des scores très inférieurs à ceux de The Econ­o­mist qui dépend de moins en moins de ses ventes en Grande-Bre­tagne. Mais un objec­tif claire­ment affiché de sor­tir des États-Unis.

Mais comme la traque au Trump n’est pas suff­isante, le jour­nal lance aus­si des offres thé­ma­tiques : cui­sine, mots croisés, édu­ca­tion. Le client peut s’abonner à tout ou par­tie des offres.

Objectif 10 millions d’abonnés ?

C’est le chiffre avancé pour 2025 par le groupe en mul­ti­pli­ant les offres à prix cassé (pour un temps seule­ment toute­fois) vers les étu­di­ants, les non améri­cains, les inter­nautes. Mais atten­tion générale­ment au bout d’un an vous paierez plein tarif. Et pour les mal­heureux qui voudraient se dés­abon­ner il leur fau­dra batailler longue­ment par télé­phone ou par inter­net avec un opéra­teur qui ne par­le que l’anglais et qui fera tout pour vous retenir. A bon entendeur…