Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Laurence Haïm, ancienne porte-parole de Macron, prise la main dans le sac de fabrication de fausse nouvelle

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

15 mars 2018

Temps de lecture : < 1 minute
Accueil | not_global | Laurence Haïm, ancienne porte-parole de Macron, prise la main dans le sac de fabrication de fausse nouvelle

Laurence Haïm, ancienne porte-parole de Macron, prise la main dans le sac de fabrication de fausse nouvelle

Temps de lecture : < 1 minute

Laurence Haïm, journaliste franco-israélienne, ancienne correspondante de Canal+ à la Maison Blanche, avait rejoint en janvier 2017 l’équipe de campagne du candidat Macron qu’elle considérait comme le « Nouvel Obama ». Après un refus (non confirmé) de la nommer à une ambassade, elle quitte son poste de porte-parole de En Marche et rejoint l’Institut d’études politiques de l’Université de Chicago, dirigé par un ancien conseiller de Barack Obama.

C’est un tweet du 11 mars 2018 d’Olivier Berruy­er du site Les Crises qui dévoile le pot aux ros­es. Le 18 févri­er 2014 le quo­ti­di­en anglais The Guardian pub­li­ait une pho­to d’un jeune garçon syrien qui sem­blait aban­don­né dans le désert mais qui, fort heureuse­ment, rejoignait sa mère « 10 min­utes plus tard ».

Qua­tre ans après, le 11 mars 2018, Lau­rence Haïm tweete sur la même pho­to : « Un enfant de 4 ans entre la Syrie et la Jor­danie croise une équipe @unhcr. Il a dans son petit sac les vête­ments de sa mère et de sa sœur tuées en Syrie ». Une nou­velle affaire de faux après celle d’Aylan en sep­tem­bre 2015 et l’affaire Omrane mise en scène en août 2016 par l’AFP. On n’arrête pas le progrès…