Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
La Chaîne Parlementaire (LCP/AN) et Public Sénat, coopération mais pas de fusion

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

23 septembre 2018

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | La Chaîne Parlementaire (LCP/AN) et Public Sénat, coopération mais pas de fusion

La Chaîne Parlementaire (LCP/AN) et Public Sénat, coopération mais pas de fusion

Temps de lecture : 2 minutes

Après la nomination de Bertrand Delais, proche d’Emmanuel Macron à LCP/AN et la réélection de David Kessler à Public Sénat, les augures attendaient une fusion, qui ne viendra pas.

Deux profils différents

Si David Kessler est con­sid­éré comme un bébé Elk­a­b­bach qui l’a beau­coup aidé dans sa car­rière, Delais, auteur de deux doc­u­men­taires sur le Prési­dent de la République (alors encore non élu) peut être con­sid­éré comme un bébé Macron. Si Delais s’est tou­jours déclaré favor­able à des coopéra­tions poussées entre les deux entités, et plus si affinités, Kessler a gag­né sa réélec­tion par les séna­teurs en défen­dant son indépendance.

Voir aussi

Canal partagé, et maintenant un peu plus

Les deux chaines parta­gent le même canal 13 sur la TNT, entre NRJ12 et France 4 (dont la fréquence va bien­tôt être libérée). Une place envi­able alors que BFMTV se trou­ve numéro 14, CNews numéro 15 et que LCI et Fran­ce­In­fo se pla­cent bien après aux places 26 et 27. Il se mur­mure que Fran­ce­In­fo se ver­rait bien gag­n­er treize places pour occu­per le siège encore chaud de France 4.

Les deux chaines rivales se regar­daient en chiens de faïence sur une chem­inée : cha­cun obser­vait l’autre mais sans bouger. Ce ne sera plus le cas après leur con­férence de presse de ren­trée com­mune. La nou­veauté réside dans l’organisation d’une émis­sion poli­tique pro­duite par les deux chaines. Ani­mée par Michel Grossiord chaque lun­di entre 19h et 20h, la toute neuve « Audi­tion publique » sera réal­isée en col­lab­o­ra­tion avec l’AFP et le Figaro et tournée dans les locaux de ce dernier. D’autres pro­jets sont prévus comme la pro­duc­tion con­jointe de documentaires.

Ce rap­proche­ment ne veut pas dire fusion comme l’ont mar­qué les deux respon­s­ables. Chaque cham­bre lég­isla­tive veut mar­quer sa dif­férence, mais un bud­get lim­ité (moins d’une semaine de fonc­tion­nement de TF1) néces­site une col­lab­o­ra­tion plus étroite. D’un autre côté, la libéra­tion de la fréquence 14 de France 4 rebat les cartes. Un jeu de domi­nos pour­rait reléguer les deux chaines par­lemen­taires sur une fréquence moins bien lotie. Les coopéra­tions nais­sent par­fois de con­traintes partagées et d’ennemis com­muns.