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<span class="dquo">«</span> Récite le Coran et je t’épargne » : L’imagination fertile de Caroline Fourest

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17 janvier 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | « Récite le Coran et je t’épargne » : L’imagination fertile de Caroline Fourest

« Récite le Coran et je t’épargne » : L’imagination fertile de Caroline Fourest

Temps de lecture : 2 minutes

Sans doute nostalgique de l’affaire Merah, où le tueur avait été présenté, dans un premier temps, comme « blanc aux yeux bleus », Caroline Fourest s’est à nouveau laissé aller aux approximations.

Suite à l’at­taque de Char­lie Heb­do par deux rad­i­caux islamistes, la jour­nal­iste était invitée, à une heure de grande écoute, à s’ex­primer sur France 2. Elle a alors con­té le réc­it d’une rescapée de ce mas­sacre, Sigolène Vin­son, n’hési­tant pas à déformer sa version.

« Il y avait une jeune con­tributrice de Char­lie Heb­do qui a eu la kalach­nikov sur le nez et (le tueur) lui a dit : “Récite le Coran et je t’é­pargne.” », a‑t-elle assuré sans aucune pré­cau­tion de lan­gage avant d’af­firmer que la jour­nal­iste lui avait dit qu’« il avait de très beaux yeux bleus… ou de très beaux yeux, je ne sais plus. »

Manque de chance pour Fourest, la prin­ci­pale intéressée a démen­ti cette ver­sion dans la foulée. À Mar­i­anne, elle a con­fié que « des choses ont été dites qui ne sont pas exactes » et qu’« en lisant les pro­pos que l’on m’a prêtés et qui ont été réper­cutés dans toute les presse, en France comme à l’étranger, j’étais folle… »

Pour com­mencer, le ter­ror­iste avec qui Sigolène Vin­son a eu un con­tact n’a pas men­acé de la tuer, encore moins avec un chan­tage au Coran. « Je vois mal com­ment j’aurais pu réciter le Coran… », explique-t-elle. Après lui avoir dit : « Calme toi, n’aie pas peur. On ne tue pas les femmes », l’un des frères Kouachi lui a lancé : « Ce n’est pas bien ce que tu fais. (…) Ce n’est pas bien, mais je ne vais pas te tuer. Puisque je t’épargne, tu pour­ras lire le Coran », avant de s’enfuir.

Quant aux yeux de l’homme cagoulé, il n’a jamais tout sim­ple­ment jamais été ques­tion d’« yeux bleus ». Prob­a­ble­ment un fan­tasme per­son­nel de made­moi­selle Fourest…