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Myriam Encaoua reconnaît sur i>Télé que les médias « brouillent » le message du FN

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11 janvier 2017

Temps de lecture : 2 minutes
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Myriam Encaoua reconnaît sur i>Télé que les médias « brouillent » le message du FN

Temps de lecture : 2 minutes

Invité le 5 janvier 2017 de la matinale info d’i>Télé, Gilbert Collard était interrogé par la journaliste Myriam Encaoua sur une série de sujets d’actualité.

Après avoir évo­qué les deux ans de l’at­taque de Char­lie Heb­do, celle-ci inter­roge le député Rassem­ble­ment Bleu Marine du Gard sur la cam­pagne de Marine Le Pen, une cam­pagne qui sem­ble se pré­par­er « sans les jour­nal­istes ». « Elle se fait beau­coup sur les réseaux soci­aux cette cam­pagne, sans fil­tre », a‑t-elle lancé.

Et le mem­bre du Bureau poli­tique du Front Nation­al de rétor­quer : « Oui, on a envie d’avoir un con­tact direct avec le peu­ple, on n’a pas besoin de vous. » De quoi vis­i­ble­ment agac­er cer­tains jour­nal­istes, à l’im­age de M. Encaoua, qui n’a d’ailleurs pas man­qué de soulign­er que lorsque le FN s’ex­prime directe­ment sur les réseaux soci­aux, il « passe un mes­sage qui ne peut pas être directe­ment brouil­lé ou cri­tiqué par l’in­ter­mé­di­aire d’un journaliste »…

« Parce que vous brouillez les mes­sages ? Vous vous ren­dez compte de l’aveu que vous venez de faire là ? », lui fait remar­quer un Gilbert Col­lard plutôt sat­is­fait de ce lap­sus. Car c’en est bien un. Très act­if sur les réseaux soci­aux, et y ren­con­trant un suc­cès crois­sant, le Front Nation­al sem­ble bien décidé à exploiter ce nou­veau canal d’in­flu­ence en se pas­sant de la défor­ma­tion des médias.

« Voilà pourquoi on a besoin des réseaux soci­aux, a‑t-il pour­suivi. Parce qu’on a besoin d’avoir affaire à une com­mu­ni­ca­tion qui ne peut pas être brouil­lée ni biaisée, ce qui n’est pas le cas de tous les jour­nal­istes. » Et celui-ci de con­clure en remar­quant que, mal­gré tout, « très sou­vent il y a une ten­dance con­fort­able à défig­ur­er ce qu’on dit, parce que ça fait bien, comme ça on va au par­adis médiatique ».

Nul doute que le lance­ment de la cam­pagne pour l’élec­tion prési­den­tielle nous apportera toutes les répons­es néces­saires au sujet de ce « fil­tre » de plus en plus visible.

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