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France Inter : François Rollin n’était « pas assez bien-pensant » pour Patrick Cohen

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22 octobre 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | France Inter : François Rollin n’était « pas assez bien-pensant » pour Patrick Cohen

France Inter : François Rollin n’était « pas assez bien-pensant » pour Patrick Cohen

Temps de lecture : 2 minutes

Viré de France Inter en juin dernier, François Rollin revient à la charge contre ses anciens employeurs.

Inter­rogé sur son spec­ta­cle, « Le pro­fesseur Rollin se reb­iffe », sur lemonde.fr, celui-ci est revenu sur son évic­tion bru­tale. « Je ne m’y attendais absol­u­ment pas. Il n’y a pas eu le moin­dre coup de semonce. Tout au long de l’an­née, les com­men­taires étaient élo­gieux. Lorsque la direc­tion m’a con­vo­qué avant l’été, je pen­sais qu’elle voulait me chang­er de jour. J’é­tais vrai­ment loin du compte », a‑t-il expliqué, tou­jours stupéfait.

D’après lui, il n’é­tait « pas assez bien-pen­sant pour Patrick Cohen », le boss de la mati­nale cou­tu­mi­er des listes noires de « cerveaux malades ». Et Rollin d’a­jouter : « C’est très dif­fi­cile de savoir ce que lui en pense parce qu’il s’est mon­tré, sur cet épisode, d’une grossièreté et d’une lâcheté insoupçonnables. Il ne m’a pas dit un mot, ne m’a pas envoyé ou fait pass­er le moin­dre mes­sage, le moin­dre SMS. Même pas le min­i­mum de la cour­toisie. Mon estime pour ce garçon en a pris un coup. »

Plus loin, l’an­cien chroniqueur rap­pelle qu’il n’est pas « l’homme de l’indig­na­tion sur com­mande » et qu’il refuse d’agiter « à chaque instant le spec­tre de l’a­mal­game et de la stig­ma­ti­sa­tion », à l’in­star d’une Sophia Aram qui « se répand en dis­cours com­pas­sion­nels sur la ban­lieue et les pau­vres musul­mans stigmatisés ». 

Con­cer­nant François Morel, autre chroniqueur de la mati­nale, « il est indéboulonnable », estime François Rollin. « C’est pourquoi il s’est per­mis de faire une chronique sur mon départ qui est un mod­èle de sol­i­dar­ité et de finesse », con­clut-il. Au final, France Inter n’au­ra été qu’une « péripétie », un épisode au goût amer.

Crédit pho­to : DR