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Taha Bouhafs, l’islamo-gauchiste de LFI, condamné pour injures publiques

5 octobre 2021

Temps de lecture : 2 minutes
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Taha Bouhafs, l’islamo-gauchiste de LFI, condamné pour injures publiques

Temps de lecture : 2 minutes

Taha Bouhafs a été reconnu coupable d’injure publique en raison de l’origine mardi 28 septembre 2021 par le Tribunal correctionnel de Paris, pour avoir qualifié la syndicaliste policière Linda Kebbab d’« arabe de service ».

Le gang Traoré en toile de fond

Le mul­ti-récidi­viste Adama Tra­oré décédé en 2016 est porté comme une icône par sa famille qui mul­ti­plie recours en jus­tice con­tre la jus­tice, la police et organ­ise des man­i­fes­ta­tions de rue.

Voir aus­si : Tra­oré and co, la folle semaine médi­a­tique des communautaristes

Une man­i­fes­ta­tion (inter­dite) s’était mal­gré tout tenue début juin 2020 don­nant lieu à des trou­bles et Lin­da Keb­bab, déléguée du syn­di­cat de police Unité SGP-FO, avait dénon­cé un activisme se ser­vant du suc­cès de Black Lives Mat­ter (BLM) pour réalis­er un amal­game arti­fi­ciel entre George Floyd (lui aus­si repris de jus­tice) et Adama Tra­oré. Bouhafs avait alors dénon­cé dans un tweet la syn­di­cal­iste en la trai­tant « d’arabe de ser­vice » (ADS en abrégé) et Lin­da Keb­bab avait porté plainte con­tre lui pour injure.

Voir aus­si : Pul­var, UNEF : l’homme blanc for­cé­ment coupable, dans les médias de grand chemin

Condamnation du tribunal

Le tri­bunal a con­damné Taha Bouhafs, mil­i­tant por­teur d’une carte de presse, pour « pro­pos méprisant et out­rageant ». Il doit pay­er une amende de 1.500 € ain­si que 2.000 € de dom­mages et intérêts à la plaig­nante. Taha Bouhafs a annon­cé faire appel en annonçant une longue « bataille politico-judiciaire ».

Son avo­cat Arié Ali­mi (LDH, UEJF), “fig­ure émer­gente de la gauche de la gauche” selon Le Monde, est égale­ment l’av­o­cat de Jean-Luc Mélenchon.

Voir aus­si : Taha Bouhafs, portrait

Illus­tra­tion : cap­ture d’écran vidéo RT France via YouTube. Vio­lences poli­cières : le jour­nal­iste Taha Bouhafs racon­te son inter­pel­la­tion (juin 2019).

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