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Presstalis entre deux eaux mais pas sorti d’affaire

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12 avril 2019

Temps de lecture : 2 minutes
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Presstalis entre deux eaux mais pas sorti d’affaire

Temps de lecture : 2 minutes

Mercredi 10 avril, une grève (provoquée par la CGT) de la distribution des journaux et magazines a encore fragilisé la position de ces derniers, mais aussi celle du distributeur de référence. Presstalis, principal distributeur de la presse, n’est pas sorti d’affaire malgré une aide massive de l’État et des éditeurs comme nous vous le disions début février 2019.

Grève sur fond d’incertitude

Alors que la majorité du fond d’innovation pour les médias a été util­isée pour aider le dis­trib­u­teur, l’État n’a pas encore ver­sé le sol­de des 25 M€ promis fin 2018 (source Let­tre A du 9 avril 2019), il manque encore 8 M€. Ces 8 M€ sont gelés car les édi­teurs devaient garan­tir une cau­tion d’au moins du même mon­tant. Or, cer­tains édi­teurs n’ont pas souscrit, arguant de change­ments de pro­prié­taires de titres. Dans ce cas le vendeur et l’acheteur se ren­voient la balle, indi­quant que c’est l’autre qui doit être caution.

Concurrence et risque de changement de système

Entretemps, MLP (Mes­sageries Lyon­nais­es de Presse) qui n’est pas directe­ment en dan­ger développe une offre qui pour­rait être plus attrac­tive que celle de Presstal­is. Un édi­teur de jeux (Keesing) vient ain­si de rejoin­dre MLP, don­nant un mau­vais sig­nal aux autres édi­teurs. Si Presstal­is ne donne pas de signes de meilleure san­té, la ten­ta­tion de dis­soudre la société et de faire émerg­er de nou­veaux dis­trib­u­teurs privés serait grande alors que la loi Bichet qui régit la dis­tri­b­u­tion de la presse doit être de nou­veau modifiée.