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Faillite de Presstalis, 90M€ de plus aux frais du contribuable

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16 novembre 2021

Temps de lecture : 2 minutes
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Faillite de Presstalis, 90M€ de plus aux frais du contribuable

Temps de lecture : 2 minutes

Liquidez, liquidez il en restera toujours quelque chose… Dans la liquidation de Presstalis, la note fin 2020 dépassait déjà largement les 500M€ pour l’État, donc pour vous. Un petit supplément de 90M€ vient d’être voté en douce dans le budget 2022.

Quand y’en a plus, y’en a encore

Dans la machine à remon­ter dans le temps, il faut arrêter l’aiguille à 2018. La mes­sagerie nationale est en très mau­vais état, con­traire­ment à sa con­cur­rente les MLP lyon­nais. Après un x‑ième ren­floue­ment, que faire pour éviter la fail­lite et de créer un vide dans la dis­tri­b­u­tion des quo­ti­di­ens nationaux (tous) et de cer­tains mag­a­zines (ceux qui ne sont pas chez MLP) ? La solu­tion : faire un « prêt » de 90M€ aux deux coopéra­tives qui étaient les action­naires de Presstal­is, celle des quo­ti­di­ens et celle des mag­a­zines. Ces prêts sont cau­tion­nés par les dif­férents éditeurs.

Trois ans plus tard

En juil­let 2020, Presstal­is est liq­uidé et rem­placé par France Mes­sagerie. Le prêt court tou­jours ain­si que les intérêts. Et en 2021, mir­a­cle, comme nous l’avions prévu à l’époque, le prin­ci­pal et les intérêts sont pris à son compte par l’État. Les cau­tions tombent égale­ment. Un cadeau de plus dont pour­raient s’offusquer les MLP et la SAEP, le syn­di­cat des édi­teurs indépen­dants pou­vant y voir une dis­tor­sion de plus à la concurrence.