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Pour Mélenchon, Barbier fraye avec « l’extrême-droite »

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7 septembre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Pour Mélenchon, Barbier fraye avec « l’extrême-droite »

Pour Mélenchon, Barbier fraye avec « l’extrême-droite »

Temps de lecture : 2 minutes

Mercredi 4 septembre dans « C dans l’Air » sur France 5, Jean-Luc Mélenchon a traité Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de L’Express, de « militant politique très proche de l’extrême droite », lui niant carrément sa qualité de journaliste, devant un Patrick Cohen mi-sceptique, mi-indigné.

Des pro­pos dif­fi­cile­ment défend­ables. Bruno Roger-Petit juge qu’avec de telles déc­la­ra­tion, l’élu « (détru­it) sa crédibilité ».

Et puis, on peut raisonnable­ment penser qu’Éric Met­tout, le directeur adjoint de la rédac­tion de L’Ex­press qui cen­sure les inter­nautes plus vite que son ombre, acces­soire­ment ancien com­pagnon de route de SOS Racisme, s’en serait ren­du compte.

Rap­pelons ces faits : Christophe Bar­bi­er déclarait en novem­bre 2012 que « l’im­mi­gra­tion est une bonne chose pour la France, une très bonne chose pour la vital­ité française ». En 2004, il s’é­tait pronon­cé pour le « oui » à la con­sti­tu­tion européenne. Entre autres pris­es de posi­tion progressistes.

Les argu­ments du député européen ? Un édi­to­r­i­al de Bar­bi­er inti­t­ulé « Pour en finir avec Mélen­chon » ain­si qu’une cou­ver­ture de L’Ex­press sur le coût de l’immigration…

C’est un mag­né­to réu­nis­sant plusieurs inter­view­ers, invités à dire quel ani­mal pour­rait être Jean-Luc Mélen­chon, qui a déclenché les hos­til­ités. Christophe Bar­bi­er y déclarait : « Un chien, ça aboie très fort, un chien. » Et le chien a aboyé…

En juin 2013, Jean-Luc Mélen­chon avait refusé la présence d’un jour­nal­iste de l’heb­do­madaire à un déje­uner auquel il avait con­vié plusieurs journalistes.

En mai 2012, il s’é­tait attaqué à L’Ex­press et au Parisien, les jugeant « proches du FN ». Pen­dant la cam­pagne des lég­isla­tives, le leader du Front de gauche s’en était déjà pris à l’heb­do­madaire fondé en 1953 par Françoise Giroud et Jean-Jacques Ser­van-Schreiber. En 2012, celui qui se présen­tait aux lég­isla­tives dans le Pas-de-Calais avait insulté per­son­nelle­ment, sur un marché, un autre jour­nal­iste de L’Ex­press, lui inti­mant l’or­dre de retourn­er à Paris.

Crédit pho­to : aze­ty via Flickr (cc)