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MLP / Presstalis : le match pas tout à fait fini

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2 septembre 2020

Temps de lecture : 2 minutes
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MLP / Presstalis : le match pas tout à fait fini

Temps de lecture : 2 minutes

Alors que Presstalis a disparu, remplacé par France Messagerie, largement inspirée par le président du directoire du Monde, Louis Dreyfus, quelques braises financières rougeoient encore sous les cendres.

Retenues à la source

Dans le cadre du sauve­tage de feu Presstal­is le plan de 2018 prévoy­ait des « tax­es excep­tion­nelles » sur les édi­teurs pour aider la mes­sagerie dis­parue mais aus­si son con­cur­rent MLP. Non seule­ment les édi­teurs ayant souscrit aux ser­vices de Presstal­is devaient pay­er un prélève­ment de 2,25% de leurs ventes (y com­pris pour un cer­tain temps s’ils quit­taient la mes­sagerie !) mais ceux logés chez MLP devaient pay­er à leur prestataire 1% de leurs revenus.

MLP pas content, s’insurge

Cette déci­sion aber­rante reve­nait à faire pay­er non seule­ment les clients d’une société mal gérée, inef­fi­cace, dis­pendieuse mais aus­si les clients de son con­cur­rent mieux géré, effi­cace, n’ayant pas recours aux aides publiques. Le prési­dent de MLP José Fer­reira vient de dépos­er, fin août 2020, un recours gra­cieux devant l’ARCEP nou­velle autorité de tutelle pour met­tre fin à cette tax­a­tion abusive.

Nom­bre de mag­a­zines ont quit­té Presstalis/France Mes­sagerie pour MLP, cette dernière est en bon ordre et donc dans son bon droit en deman­dant la fin de ce prélève­ment abusif. Une bonne nou­velle pour ses clients si l’ARCEP donne son accord. Une mau­vaise pour France Mes­sagerie, mais on peut faire con­fi­ance à Louis Drey­fus prési­dent de la Coopéra­tive des quo­ti­di­ens (dis­tribués par France Mes­sagerie) pour ten­ter de faire capot­er la demande.

Voir le cour­ri­er que José Fer­reira, prési­dent de MLP, nous avait envoyé en févri­er 2020.