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Jérôme Fenoglio réélu directeur du Monde

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2 juillet 2021

Temps de lecture : 2 minutes
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Jérôme Fenoglio réélu directeur du Monde

Temps de lecture : 2 minutes

Le journaliste du Monde a été réélu par la rédaction et reconduit pour un nouveau mandat de six ans avec 82% des voix, une élection de maréchal, plus facile qu’en 2015.

Toute une carrière au Monde

Jérôme Fenoglio surnom­mé « Fenog », né à Toulon en 1966, ren­tre à 25 ans au ser­vice des sports du quo­ti­di­en après des études de jour­nal­isme à l’école de Lille, réputée la plus sec­taire et la plus engagée à gauche. Il touchera ensuite à qua­si­ment tous les ser­vices et tous les gen­res de jour­nal­isme pas­sant au ser­vice Société dont il pren­dra la tête, puis au ser­vice Sci­ences, devenant rédac­teur en chef du mag­a­zine Le Monde2, puis grand reporter, rédac­teur en chef du Monde.fr et enfin directeur des rédac­tions en mai 2014.

Une élection mouvementée en 2015

Erik Izraelewicz, nom­mé puis élu directeur en 2011, meurt dra­ma­tique­ment d’un infarc­tus le 27 novem­bre 2012, dans les locaux du jour­nal. Natal­ie Nougayrède, venue du ser­vice étranger, est pressen­tie par les action­naires pour lui suc­céder et est élue en mars 2013 avec plus de 79% des voix de la rédac­tion. Avec Louis Drey­fus, prési­dent du direc­toire, elle mène tam­bour bat­tant une série de réformes, sup­prime cer­taines rubriques vieil­lis­santes, entre­prend de pro­mou­voir le dig­i­tal, se fait des enne­mis, engen­drant un con­flit social qui la con­traint à la démis­sion en mai 2014. Louis Drey­fus respon­s­able autant qu’elle des réformes envis­agées passera entre les gouttes et Nougayrède servi­ra de fusible, quit­tant le quo­ti­di­en pour le Guardian (elle est bilingue et bicul­turelle) anglais quelques mois plus tard.

Il faut donc la rem­plac­er, un directeur intéri­maire est mis en place par les action­naires fin mai 2014, ce sera le vice-prési­dent du con­seil de sur­veil­lance Gilles Van Kote qui se ver­rait bien se suc­céder à lui-même ensuite. Mais il est lâché par les action­naires, démis­sionne en avril 2015 et se ver­ra con­fi­er des mis­sions plus terre à terre comme la pré­pa­ra­tion des nou­veaux locaux du jour­nal près de la gare d’Austerlitz. C’est alors que Pierre Bergé pousse Jérôme Fenoglio à se présen­ter. Il faut 60% des voix pour être élu, en mai 2015 le can­di­dat n’en obtient que 55% et est donc reto­qué. Qu’à cela ne tienne, les action­naires exi­gent un sec­ond vote avec le même can­di­dat en juin et Fenoglio est élu avec 68% des suffrages.