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Les plans d’Elon Musk pour remettre Twitter en bourse

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14 mai 2022

Temps de lecture : 2 minutes
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Les plans d’Elon Musk pour remettre Twitter en bourse

Temps de lecture : 2 minutes

Est-il encore l’homme le plus riche du monde après son offre d’achat amicale inamicale redevenue amicale ? Sans toute oui, même s’il a dû vendre quelques 8 milliards (oui, milliards) de dollars d’actions Tesla pour l’acquisition. Et il voit grand pour l’avenir

Multiplier les revenus par 5 en 6 ans

Twit­ter en 2022, ce sera env­i­ron 5 mil­liards de dol­lars de chiffre d’affaires. Objec­tif 2028, 26 mil­liards de dol­lars. Com­ment ? En dimin­u­ant (alors que tout le monde veut l’augmenter) la part de la pub­lic­ité qui représen­terait moins de la moitié des ressources futures.

Surtout, Musk veut surfer sur le vent de la lib­erté d’expression, sévère­ment com­bat­tue ailleurs. Il a d’ailleurs annon­cé au Finan­cial Times son inten­tion de faire revenir Don­ald Trump : « ban­nir Trump n’était pas cor­rect. C’était morale­ment fau­tif et entière­ment stu­pide ». Et Jack Dorsey, l’ancien prési­dent de Twit­ter qui avait chas­sé Trump, de faire son mea cul­pa.

Il ambi­tionne de pass­er de quelques 200 mil­lions d’utilisateurs « monéti­s­ables » (hor­ri­ble expres­sion) à plus de 900 mil­lions. Pour cela il veut dévelop­per les avan­tages sup­plé­men­taires du ser­vice « oiseau bleu » (Twit­ter blue), déjà lancé dans cer­tains pays en 2021 avec de nou­velles fonc­tion­nal­ités. Plus un nou­veau pro­jet secret « X » qui fait à la fois fan­tas­mer les investis­seurs et épou­van­ter les libéraux lib­er­taires d’Amérique et d’ailleurs.

Moins de monde et plus de monde

Ce titre alam­biqué cache une réal­ité plus prosaïque bien con­nue des entre­pris­es, le coup d’accordéon. Se sépar­er des col­lab­o­ra­teurs effrayés par la nou­velle lib­erté ou incom­pé­tents pour en recruter de nou­veaux prêts à se lancer dans une nou­velle aven­ture avec un patron charis­ma­tique. Autrement dit et plus crû­ment, vir­er 1000 col­lab­o­ra­teurs amis de la cen­sure et en recruter 3500 moins frileux. Il sem­blerait que les CV de can­di­da­tures tombent chez Twit­ter depuis l’annonce. Le début d’un vent nouveau ?