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Google côté cour : nouvelle amende de 4 milliards d’euros pour abus de position dominante

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21 juillet 2018

Temps de lecture : 3 minutes
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Google côté cour : nouvelle amende de 4 milliards d’euros pour abus de position dominante

Temps de lecture : 3 minutes

Google est partout : il monopolise le marché des moteurs de recherche (et revend vos données aux publicistes), il s’occupe de votre messagerie et de votre répertoire de contacts avec Gmail (et peut analyser vos courriels), il s’occupe de votre géolocalisation avec Google Maps que vous utilisez pour vos recherches de déplacement (et les mémorise), il suit votre navigation internet à la trace avec Analytics, il est présent dans la recherche médicale, le véhicule autonome et investit dans l’intelligence artificielle.

Première amende en 2017

L’enquête de l’Union européenne avait com­mencé en 2010. À ce moment, l’espagnol Joaquin Almu­nia avait naïve­ment cher­ché un ter­rain d’entente avec Google lui deman­dant de met­tre fin par­tielle­ment à un abus de posi­tion dom­i­nante pour Chrome, son nav­i­ga­teur, et pour Search. La danoise Mar­grethe Vestager s’est mon­trée plus pugnace après cinq ans de sur­place et a abouti à une pre­mière con­damna­tion de 2.4 mil­liards d’euros en 2017, dont Google a fait appel.

Deuxième amende

Cette fois ci c’est le sys­tème d’exploitation Android qui est en cause. Il équipe 85% des télé­phones intel­li­gents (Apple en capte 14% avec son i‑phone, le reste est sous licence libre). Google ne vend pas Android, celui-ci est gra­tu­it mais sous con­di­tions. Les fab­ri­cants de Smart­phones doivent inté­gr­er oblig­a­toire­ment GoogleMaps, gmail, Chrome et Search.

En 2017 les russ­es ont fait pli­er Google en l’obligeant à inté­gr­er dans les télé­phones ven­dus avec Android en Russie le moteur de recherche russe Yandex.

En Europe Google paye cer­tains opéra­teurs de réseaux mobiles pour qu’ils préin­stal­lent Google Play sur leurs appareils. Les don­nées recueil­lies en par­ti­c­uli­er sur Google Search ren­seignent la société sur ce que vous avez recher­ché via l’application. Ces don­nées sont ensuite reven­dues à des agences de mar­ket­ing ou des mar­ques. Ce qui explique que si vous recherchez une loca­tion à Saint Jean de Luz vous rece­viez ensuite d’innombrables propo­si­tions sur votre écran. C’est cet abus qui est sanc­tion­né, Google a fait appel et attend les résul­tats d’une troisième enquête cette fois sur AdSense, la régie pub­lic­i­taire sûre d’elle même et dom­i­na­trice de Google.

Pour les ama­teurs de dis­cré­tion : le moteur de recherch­es français existe il se nomme Qwant. Et Telegram vous per­met de télé­phon­er, de recevoir et envoy­er des mes­sages cryp­tés de manière simple.

Pour les ama­teurs de con­tes de fées, ils trou­veront ICI notre arti­cle du même jour qui analyse la stratégie de séduc­tion de Google en direc­tion des créa­teurs d’entreprise, des étu­di­ants, des jeunes avec le sou­tien pub­lic­i­taire du Monde.