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Presstalis disparaît, remplacé par France Messagerie

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11 juillet 2020

Temps de lecture : 2 minutes
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Presstalis disparaît, remplacé par France Messagerie

Temps de lecture : 2 minutes

L’accouchement fut long, douloureux et coûteux. Après des mois de grèves, négociations et perturbations diverses, le tribunal de commerce de Paris a acté le premier juillet 2020 la liquidation de Presstalis et la reprise de certaines activités par France Messagerie soutenue par les quotidiens nationaux.

Liberté surveillée pour les magazines

Les mag­a­zines qui étaient dis­tribués par les MLP (Mes­sageries lyon­nais­es de Presse) s’en sont bien trou­vés. Les mal­heureux qui étaient chez Presstal­is sont en semi-lib­erté. Alors que cela leur était inter­dit aupar­a­vant, ils peu­vent main­tenant rejoin­dre les MLP. Mais pour cela ils devront pay­er une « com­mis­sion » de 2,25% de leur chiffre d’affaires à France Mes­sagerie jusqu’à fin 2022. En théorie les « remis­es de groupe » habituelle­ment accordées aux grands édi­teurs sont inter­dites, mais reste à voir si le rap­port de forces en interne le permettra.

Du flou dans l’incertain

L’autorité de tutelle de France Mes­sagerie, l’Arcep présidée par Sébastien Sori­ano, a don­né son agré­ment à la nais­sance de France Mes­sagerie, mais sous con­di­tions. L’accord est valide jusqu’au 30 sep­tem­bre 2020. A cette date France Mes­sagerie doit présen­ter un bud­get, un mod­èle économique et une organ­i­sa­tion logis­tique sur le ter­ri­toire à l’Arcep. On en déduit qu’aucun de ces élé­ments de la nou­velle struc­ture n’existait à l’été 2020, ce qui peut légitime­ment inquiéter. La loi Bichet qui oblig­eait les marchands de presse à accueil­lir la total­ité des titres sera assou­plie et per­me­t­tra une plus grande lib­erté dans le choix de l’assortiment des titres avec le risque de favoris­er les plus gros édi­teurs. Qu’adviendra t’il d’une pos­si­ble coopéra­tion entre MLP et France Mes­sagerie ? Une des nom­breuses ques­tions qui attend encore une réponse.