Ojim.fr
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Brexit : Bruno Donnet dénonce le « prosélytisme journalistique »

13 août 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Brexit : Bruno Donnet dénonce le « prosélytisme journalistique »

Brexit : Bruno Donnet dénonce le « prosélytisme journalistique »

Temps de lecture : 2 minutes

[Pre­mière dif­fu­sion le 1er juil­let 2016] Red­if­fu­sions esti­vales 2016

Dans sa chronique du 27 juin 2016 sur France Inter, Bruno Donnet est revenu sur le traitement médiatique du Brexit par les médias français, un traitement qu’il juge totalement partial.

Après le référen­dum bri­tan­nique pour la sor­tie de l’U­nion Européenne, rem­porté par le camp du « Leave », l’élite médi­a­tique s’est réveil­lée avec une sérieuse gueule de bois. Lui même pro-européen, Bruno Don­net n’a pour autant pas pu pass­er à côté d’un con­stat évi­dent : le prosé­lytisme rég­nait. En regar­dant les JT de la mi-journée de TF1, France 2 et France 3, l’édi­to­ri­al­iste a révélé un traite­ment par­ti­c­ulière­ment déséquilibré.

Sur toutes les chaînes, un vocab­u­laire cat­a­strophiste, des témoignages d’Anglais médusés, assom­més. Bien-sûr, quelques Anglais heureux de ce résul­tat ont eu la parole, mais de façon tout à fait minori­taire. En résumé, les rédac­tions ont, ce jour-là, voulu traduire leur pro­pre effare­ment en optant pour un angle dramatique.

Pour Bruno Don­net, appar­tenant à la fois au milieu jour­nal­is­tique comme au camp des européistes, cet épisode mon­tre que « con­traire­ment à ceux qui les écoutent, à la pop­u­la­tion qui est extrême­ment partagée sur la ques­tion européenne (…), ceux qui fab­riquent l’in­for­ma­tion, les jour­nal­istes, sont très majori­taire­ment pro-européens. Ce faisant, ils sont esclaves de leurs émo­tions et c’est ain­si qu’ils véhicu­lent, à grandes longueurs d’an­tenne, un dis­cours qui est de plus en plus éloigné de ce que pense au moins la moitié, peut-être plus, de ceux qui les écoutent. »

Et l’édi­to­ri­al­iste de con­clure en jugeant que cela « pose le prob­lème de la représen­ta­tiv­ité de ceux qui trans­met­tent à un audi­toire auquel ils ressem­blent de moins en moins ».

Vidéo

Voir aussi

Notre dossier sur les réac­tions médi­a­tiques au Brex­it.

Mots-clefs : ,

Voir aussi

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés