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Arrêt sur images : transmission des pouvoirs

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3 octobre 2021

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Arrêt sur images : transmission des pouvoirs

Arrêt sur images : transmission des pouvoirs

Temps de lecture : 2 minutes

Arrêt sur images fût d’abord une émission de décryptage des médias sur la Cinquième chaîne en 1995 (renommée France 5 en 2002). Créée et animée par Daniel Schneidermann elle est arrêtée en 2007 sur fond de conflit avec la chaîne, et se transforme en site internet payant par son fondateur, souvent bien inspiré comme quand il dénonce les méfaits de l’information en continu, parfois moins bien lorsque par exemple il traite des black blocs.

25.000 abonnés revendiqués

Le site est béné­fi­ci­aire, fort de ses 25000 abon­nés revendiqués, mais son fon­da­teur, sur le plateau depuis 26 ans, veut laiss­er la main à son équipe. Ou du moins par­tielle­ment et de manière ordon­née. Une SAS sera fondée où les 9 salariés (le fon­da­teur inclus imag­ine-t-on) auront une part égale mais ne pour­ront recevoir de div­i­den­des ni reven­dre leurs parts s’ils quit­tent l’émission.

Voir aus­si : Daniel Schnei­der­mann, portrait

Un fonctionnement « horizontal », mais…

Emmanuelle Wal­ter, une très longue col­lab­o­ra­trice depuis les débuts, déjà rédac­trice en chef devient direc­trice générale en revendi­quant un « fonc­tion­nement hor­i­zon­tal » ce qui pour­rait — compte tenu des  expéri­ences passées d’autogestion dans le jour­nal­isme — laiss­er présager des temps dif­fi­ciles, sauf si…

…sauf si Daniel Schnei­der­mann part sans vrai­ment par­tir. Il con­tribuera à un bil­let mati­nal, restera aux com­man­des de l’émission de fond deux fois par mois, et gardera la respon­s­abil­ité de l’émission con­sacrée au ciné­ma. En sus de sa chronique dans Libéra­tion. Autrement dit le chef prend du champ mais garde un œil plus que vig­i­lant sur sa création.

Voir aus­si : Arrêt sur images : ça black débloque dur !

Voir aus­si : Atten­tats : Schnei­der­mann cri­tique les médias et l’info en continu