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Apple News, des espoirs déçus

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7 juillet 2019

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Apple News, des espoirs déçus

Apple News, des espoirs déçus

Temps de lecture : 2 minutes

Non, non, non, les terribles GAFA ne sont pas le diable ! Oui, oui, oui, ils peuvent aider les médias comme le prouve Google via ses aides à la presse (Google a financé, dans des proportions inconnues et dans des conditions elles aussi inconnues les Décodeurs du Monde) ou Facebook via des applications et des formations apparemment gratuites essaient de le prouver. Apple aussi via Apple News qui se révèle bien décevant, sauf pour Apple.

Lancement en fanfare

Au print­emps 2019, Tim Cook prési­dent d’Apple lance Apple News aux États-Unis et au Cana­da. La presse va mal ? Bon papa Apple avec son sucre d’orge sous forme d’application va arranger ça. Recette : télécharg­er soigneuse­ment l’application sur votre télé­phone mobile (iPhone) ou votre tablette (iPad) ou encore votre ordi­na­teur (Mac). Quand l’icône « pay­er chaque mois 9,99 dol­lars » s’affiche cli­quer immé­di­ate­ment « oui » et ren­tr­er vos coor­don­nées de carte ban­caire. Le plat est prêt.

Vous pou­vez déguster, au choix vous pour­rez lire inté­grale­ment env­i­ron 300 titres de la presse anglo-sax­onne, quo­ti­di­ens (Wall Street jour­nal), mag­a­zines (Time). On allait voir ce que l’on allait voir, les dol­lars allaient pleu­voir sur les titres parte­naires. Quand on aime on ne compte pas.

Tout pour ma pomme : à la fin c’est Apple qui gagne

Ce qui devait arriv­er arri­va. Quelques mois plus tard les édi­teurs déchantent à plusieurs titres. Tout d’abord Apple garde dans ses poches la moitié des abon­nements. Le sol­de est répar­ti entre les titres en fonc­tion du temps de lec­ture des arti­cles par titre et par édi­teur. Mieux c’est Apple qui gère les abon­nements et qui a accès aux pré­cieuses don­nées indi­vidu­elles des abon­nés : pro­fil, coor­don­nées postales et ban­caires etc. Toutes don­nées monéti­s­ables par la suite. Les grands titres améri­cains prof­ita­bles comme le New York Times se sont bien gardés de s’embarquer dans l’aventure. Les GAFA sou­ti­en­nent bien la presse, comme la corde sou­tient le pendu.