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Affaire Hollande/Gayet : la presse britannique moque la presse française

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16 janvier 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Affaire Hollande/Gayet : la presse britannique moque la presse française

Temps de lecture : 2 minutes

Dans un des principaux quotidiens britanniques The Guardian (édition en ligne du 14 janvier), John Henley persifle : « on fait les choses différemment en France, en particulier dans les conférences de presse où le Président consacre trois minutes aux questions que se pose la plupart des gens : où en est le statut de Valérie Trierweiler après son aventure présumée avec l’actrice Julie Gayet, et comment entend il régler une vie privée agitée ? ».

Hen­ley rap­pelle qu’après le sui­cide en 2003 de David Kel­ly, un expert bri­tan­nique des armes de destruc­tion mas­sive (opposé aux thès­es du gou­verne­ment bri­tan­nique sur l’existence de ces armes en Irak), un jour­nal­iste anglais avait demandé à Tony Blair « Avez-vous du sang sur les mains Mon­sieur le Pre­mier Min­istre ? ».

The Guardian ajoute qu’il y a d’« excel­lents jour­nal­istes poli­tiques en France », mais que l’affaire DSK est venue soulign­er les frag­iles lim­ites entre vie privée et vie publique. Le Prési­dent français « est la représen­ta­tion vivante de la République » et on n’est pas grossier avec le Prési­dent en France ni avec la Reine en Grande-Bretagne.

Dans le même numéro, Simon Jenk­ins iro­nise : « un prési­dent n’est pas qu’une fig­ure pro­fes­sion­nelle. Si la Reine fai­sait une fugue en scoot­er chaque nuit pour rejoin­dre un petit ami les bri­tan­niques pour­raient con­sid­ér­er cela comme une “affaire pure­ment privée”. Mais ils seraient atter­rés et en émoi (aghast and agog) ». Comme quoi les Français deviendraient plus fleg­ma­tiques que les Anglais…

Crédit pho­to : Mireille Ampil­hac via Flickr (cc)