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Zemmour / censure du CSA : entretien de Claude Chollet sur Sputnik

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16 septembre 2021

Temps de lecture : 2 minutes
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Zemmour / censure du CSA : entretien de Claude Chollet sur Sputnik

Temps de lecture : 2 minutes

Nous avons déjà publié un article sur le bâillon imposé par la Censure Sous Astreinte (nouveau nom – bien mérité – du CSA). Censure suivie d’effet puisque le journaliste a dû abandonner son émission à succès sur CNews. Nous reprenons un entretien de Claude Chollet (Ojim) sur le thème paru sur Sputnik le 9 septembre 2021.

Le Con­seil supérieur de l’audiovisuel demande désor­mais aux médias de décompter le temps de parole d’Éric Zem­mour, con­sid­éré comme un «acteur du débat poli­tique nation­al». Pour Claude Chol­let, prési­dent de l’Observatoire du jour­nal­isme, la déci­sion du CSA est avant tout politique.

«Une déci­sion sans précé­dent». C’est en ces ter­mes que Claude Chol­let, prési­dent de l’Observatoire du jour­nal­isme (OJIM), qual­i­fie l’annonce du Con­seil supérieur de l’audiovisuel (CSA) ce mer­cre­di 8 sep­tem­bre. Le régu­la­teur demande désor­mais aux médias de décompter le temps de parole d’Éric Zem­mour. Le polémiste a beau ne pas s’être (encore) déclaré can­di­dat pour la Prési­den­tielle, le CSA a con­sid­éré qu’«au regard des récents développe­ments, Éric Zem­mour pou­vait être regardé doré­na­vant, tant par ses pris­es de posi­tion et ses actions, que par les com­men­taires aux­quels elles don­nent lieu, comme un acteur du débat poli­tique nation­al». Une déci­sion qui ne doit rien au hasard, pour Claude Chollet :

« Le CSA prend de plain-pied une déci­sion poli­tique, en pleine con­nais­sance de cause qui plus est. Au fond, le CSA est un instru­ment assez docile, qui rend des services. »

Le régu­la­teur sem­ble avoir été (entre autres) sen­si­ble aux argu­ments du député écol­o­giste Matthieu Orphe­lin. Dans une let­tre adressée au CSA le 2 sep­tem­bre dernier, le transfuge de LREM avait demandé la sus­pen­sion des chroniques d’Éric Zem­mour sur CNews. «Qu’il prof­ite de son statut de chroniqueur pour dis­pos­er d’une telle vis­i­bil­ité médi­a­tique en pré­cam­pagne est une pre­mière en France. Cela ne peut pas per­dur­er», expli­quait-il ainsi.

Con­crète­ment, il s’agira pour les médias audio­vi­suels (le CSA n’est pas com­pé­tent sur les con­tenus dif­fusés en ligne) de décompter les inter­ven­tions d’Éric Zem­mour «por­tant sur le débat poli­tique nation­al», et non sur l’ensemble de ses pro­pos. Les pris­es de posi­tion de l’essayiste seront ain­si portées au crédit des «divers droite», afin de procéder ensuite à un rééquili­brage du temps de parole.

Lire la suite de l’en­tre­tien : fr.sputniknews.com

En com­plé­ment, le point de vue de Françoise Labor­de, mem­bre du CSA de 2009 à 2015 sur le comp­tage du temps de parole d’Éric Zemmour