Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Marine Le Pen gagne son procès contre Ruquier

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

26 mai 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Marine Le Pen gagne son procès contre Ruquier

Marine Le Pen gagne son procès contre Ruquier

Temps de lecture : 2 minutes

Pour avoir montré, en 2011 sur France 2 dans son émission « On n’est pas couché », le dessin d’un arbre généalogique en forme de croix gammée, avec Marine Le Pen au centre, Laurent Ruquier a été condamné par la justice.

Il écope de 1 000 euros d’a­mende avec sur­sis, tout comme le PDG de France Télévi­sions, Rémy Pflim­lin, directeur de la pub­li­ca­tion. « Même s’il n’est pas l’au­teur du dessin incrim­iné, Lau­rent Ruquier s’est bien ren­du com­plice de l’in­frac­tion en le présen­tant délibéré­ment à l’an­tenne », a jugé la 17ème cham­bre du tri­bunal cor­rec­tion­nel de Paris.

Ruquier et Pflim­lin ont égale­ment été con­damnés à vers­er sol­idaire­ment 2 000 euros de dom­mages et intérêts à la prési­dente du Front Nation­al, ain­si que 2 000 euros sup­plé­men­taires au titre des frais de justice.

En revanche, l’an­i­ma­teur n’a pas été con­damné pour avoir dif­fusé un dessin de Char­lie Heb­do mon­trant un étron et accom­pa­g­né du texte : « Le Pen, la can­di­date qui vous ressem­ble. » Le tri­bunal a estimé que M. Ruquier s’é­tait con­tenté de mon­tr­er toutes les affich­es en pré­cisant qu’elles prove­naient de l’heb­do­madaire satirique « sans les repren­dre à son compte et en mar­quant au con­traire une cer­taine dis­tance » et en aver­tis­sant « c’est satirique, c’est Char­lie Hebdo ».

Pho­to : Lau­rent Ruquier dans les stu­dios de Europe 1 en sep­tem­bre 2000. Crédit Jérôme Bon (Wikimé­dia)

Vidéos à la une