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Liberté d’expression, entretien de Claude Chollet sur Sputnik

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9 juin 2021

Temps de lecture : 2 minutes
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Liberté d’expression, entretien de Claude Chollet sur Sputnik

Temps de lecture : 2 minutes

Nous repro­duisons un entre­tien de Claude Chol­let sur Sput­nik, au sujet de la créa­tion d’un nou­veau « comité Théo­d­ule » pour lim­iter la lib­erté d’expression, l’agence de lutte con­tre les manip­u­la­tions de l’information, rat­tachée au min­istère de la Défense.

La France va se doter d’une agence de lutte contre les manipulations de l’information. À l’approche des élections, elle devra identifier l’origine de « tentatives de déstabilisation de l’État depuis l’étranger ». Pour Claude Chollet, président de l’OJIM, il s’agit en fait d’une nouvelle tentative de l’exécutif de contrôler le débat politique.

« Tout cela a un par­fum d’élections prési­den­tielles. Les jeux étant prob­a­ble­ment plus incer­tains que d’habitude, c’est un pare-feu sup­plé­men­taire afin que les braves gens puis­sent com­pren­dre où est leur intérêt et qu’ils votent dans le bon sens», estime d’emblée Claude Chol­let, prési­dent de l’Observatoire du jour­nal­isme (OJIM).

La créa­tion d’une agence nationale de lutte con­tre les manip­u­la­tions de l’information en prove­nance de l’étranger a été annon­cée le 2 juin par Stéphane Bouil­lon, le secré­taire général de la défense et de la sécu­rité nationale (SGDSN). Cet office de lutte con­tre les fake news dépen­dra de la SGDSN, une agence inter­gou­verne­men­tale placée sous l’autorité du Pre­mier min­istre. L’organisme, qui n’a donc rien d’indépendant, ver­ra le jour d’ici les élec­tions lég­isla­tives alle­man­des, le 26 sep­tem­bre, qui fer­ont ain­si office de test.

« Un prétexte pur et simple »

Doté de pas moins de soix­ante per­son­nes – « cela fait du monde » s’amuse Claude Chol­let –, le futur organ­isme aura pour mis­sion de déter­min­er la prove­nance des fake news. « Notre objec­tif est de détecter le plus rapi­de­ment pos­si­ble quelque chose qui est en train de mon­ter et de pou­voir sig­naler l’incendiaire. Une fois que la forêt a brûlé, c’est triste, mais c’est trop tard », a expliqué le SGDSN, Stéphane Bouil­lon, devant la Com­mis­sion défense à l’Assemblée nationale.

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