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L’Express rétrécit de plus en plus

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30 novembre 2019

Temps de lecture : < 1 minute
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L’Express rétrécit de plus en plus

Temps de lecture : < 1 minute

172 salariés moins 58 journalistes déjà partis ou ayant signés leur départ, moins encore 13 qui ont signé à la mi-novembre 2019, égale, égale ? On ne sait plus car certains partants sont encore en place. On le sait d’autant moins que Alain Weill veut encore (source Lettre A du 26 novembre 2019) la peau fraîchement tannée de 49 salariés en trop.

The Economist veut des économies

Alain Weill (51% des actions, le sol­de détenu par Altice) veut trans­former le très décli­nant Express en éten­dard libéral lib­er­taire sur le mod­èle de l’anglo-saxon (et très fran­co­phobe) The Econ­o­mist. À ceci près que ce dernier trou­ve la plu­part de ses revenus out­re Atlan­tique, la langue com­mune aidant. Comme L’Express demeur­era (au moins pour la langue employée, sinon pour le style du con­tenu) un mag­a­zine fran­coph­o­ne, les résul­tats des efforts déployés demeurent plus qu’incertains.

Beau­coup pari­ent déjà, la fin de 2020 ou à la rigueur le début de 2021 ver­ra la fin de la for­mule papi­er pour l’hebdomadaire. D’où de nou­veaux licen­ciements à venir dans le secteur production/distribution et sans doute encore quelques jour­nal­istes en moins. The Econ­o­mist à la française le vaut bien, comme on dit dans une grande société de cosmétique.