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Chérie, j’ai rétréci L’Express

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5 décembre 2021

Temps de lecture : 2 minutes
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Chérie, j’ai rétréci L’Express

Temps de lecture : 2 minutes

Chacun a entendu parler du film à succès (et assez vulgaire) Chérie j’ai rétréci les gosses de Joe Johnston sorti en 1989. Les quatre enfants d’un savant cosinus canadien sont réduits à la taille d’une tête d’épingle et doivent affronter un monde devenu gigantesque. Alain Weill n’en est pas encore là avec son hebdomadaire, mais le rétrécissement est bien là.

Blonde sur blonde, pertes sur pertes

Du ciné­ma à la chan­son, Blonde on blonde c’est le six­ième album de Bob Dylan, sor­ti en 1966, un album assez peu fémin­iste. L’Express n’accumule pas les blondes, mais les pertes (source Let­tre A). 21M€ avant la prise de con­trôle de 51% par Alain Weill en 2018, 12M€ après la prise de con­trôle en 2019 et 5,6M€ en 2020. Au mieux les pertes seront iden­tiques en 2021, soyons aimables dis­ons seule­ment 4M€, cela fait mal­gré tout un joli 21/22M€ depuis qu’Alain Weill a racheté le titre pour un euro sym­bol­ique.

Voir aus­si : Quand L’Express règle son compte à Syl­vain Tesson

Moins de dépenses et moins de ventes

Un net effort a été fait sur les économies, un plan de licen­ciements sérieux, des locaux moins coû­teux, sans doute des amé­nage­ments de salaires et d’avantages soci­aux. Ce qui per­me­t­trait (?) au groupe d’atteindre l’équilibre en 2022. Un pari dif­fi­cile au moment où la dif­fu­sion payée est passée de 200000 à 170000 exem­plaires avec une chute abyssale de la pub­lic­ité. L’accent – air con­nu – sera mis sur le numérique qui ne compte que moins de 10000 abon­nés sur cette for­mule. Si la qual­ité édi­to­ri­ale est supérieure à l’ancienne for­mule de l’ère Bar­bi­er, il n’est pas cer­tain que la copie fran­coph­o­ne de The Econ­o­mist rem­porte le même suc­cès que son mod­èle britannique.

Voir aus­si : L’Ex­press, info­gra­phie