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Le Parisien accouchera-t-il d’une souris ?

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11 septembre 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Le Parisien accouchera-t-il d’une souris ?

Temps de lecture : 2 minutes

Prévue pour le 12 septembre, la nouvelle formule du Parisien, certes plus moderne, n’apporte pas de bouleversement majeur. Au risque de provoquer un flop  au lieu du sursaut escompté ?

Les deux prin­ci­paux change­ments qui inter­vien­dront dans une semaine au sein du quo­ti­di­en d’Ile de France se résu­ment d’une part à un meilleur classe­ment des rubriques. Moins fouil­lis, le chemin de fer du Parisien pro­posera par ailleurs des info­gra­phies dans la plu­part des domaines. Sur le fond, le nom­bre de pages départe­men­tales sera dou­blé dans cha­cune de la douzaine d’édi­tions du Parisien. A côté de cet effort sur l’in­for­ma­tion de prox­im­ité, sera instal­lée une rubrique pra­tique quo­ti­di­enne de deux pages, claire­ment identifiée.

En accen­tu­ant son ADN région­al et ser­vi­ciel, Le Parisien, racheté en jan­vi­er par LVMH, pour­suit l’ob­jec­tif de recon­quête de son lec­torat. En 2015, la dif­fu­sion du quo­ti­di­en a bais­sé de plus de 6% (215 000 exem­plaires). Les ventes de son édi­tion nationale, Aujour­d’hui en France, ont reculé dans les mêmes pro­por­tions. Pas sûr que les change­ments homéopathiques effec­tués parvi­en­nent à redress­er la barre d’i­ci deux ans, comme l’escomptent les dirigeants du jour­nal. Ces derniers mis­ent notam­ment sur la hausse des abon­nements portés pour gom­mer le recul struc­turel de la vente en kiosques. En région, Aujour­d’hui en France espère au moins tripler son minus­cule porte­feuille d’abon­nés portés (1500 exem­plaires) grâce à de nou­velles offres tar­i­faires. Reste à con­va­in­cre une par­tie de la presse régionale d’embarquer les exem­plaires d’Aujour­d’hui en France sur ses pro­pres tournées de portage. Non seule­ment, le titre est un de leurs con­cur­rents directs mais encore, il parvient sou­vent trop tard dans les cen­tres en régions.

La mar­que Le Parisien espère aus­si récupér­er sur le dig­i­tal une par­tie des ventes per­dues sur le jour­nal imprimé. A par­tir de jan­vi­er, leparisien.fr sera refon­du et pour par­tie payant. Pru­dent, l’édi­teur ne pré­cise aucun objec­tif de dif­fu­sion sur le créneau dématérialisé.