Depuis son lancement l’existence du Média lié à LFI a toujours été mouvementée. La succession des directeurs dont la sémillante Sophia Chikirou, compagne de Jean-Luc Mélenchon, suivie par le licenciement de Denis Robert en 2019, ont mis en péril la chaîne numérique… qui sera heureusement sauvée par l’ARCOM.
Conventionnement ultra rapide
C’est en moins de six mois (source Le Monde) que l’ARCOM a attribué le statut de chaîne d’information politique et générale au Média. Dossier déposé en février, autorisation en juillet, c’est du jamais vu. Le prétexte serait un rééquilibrage des orientations politiques de la télévision, jugées trop à droite. Il fallait donc, selon les termes du rédacteur en chef Théophile Kouamouo, créer la « première chaîne d’info de gauche, antiraciste, progressiste, au côté des forces laborieuses ».
Du LFI en veux-tu en voilà et du décolonial
Parmi les invités, on pourra trouver sur la Box de Free, le jeune et un peu hurluberlu député LFI Louis Boyard, viré avec pertes et fracas de TPMP par Cyril Hanouna ou l’autre députée insoumise Alma Dufour. Parmi les émissions on peut remarquer Histoires crépues (sic) sur l’histoire coloniale ou Salade Tomate Oignon de Kamil Abderrahman, venu de YouTube.
Le reste est assez classique, flashes d’info, débats, chroniques. Au total un programme assez pauvre financé à bout de bras par les sympathisants de LFI. Un programme bien moins riche que celui de TVL du bord opposé et qui ne disposera pas de la fameuse homologation de l’ARCOM. On se demande pourquoi ? Non, finalement on ne se le demande pas.
Voir aussi : L’essor des webs télés, le succès de TVL
