Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, est visée pour apologie du terrorisme, et Fabrice Leggeri, troisième sur la liste du RN aux européennes, est accusé de crime contre l’humanité. Quel traitement médiatique pour ces deux affaires ?
Les relations entre le présentateur vedette de la chaîne C8, Cyril Hanouna, et le parti politique la France Insoumise (LFI) se détériorent un peu plus chaque jour.
« Il n’y a plus de Nupes » a tranché Jean-Luc Mélenchon, son fondateur, lors d’une réunion publique en Charente-Maritime, enterrant officiellement l’alliance des partis de gauche.
Depuis son lancement l’existence du Média lié à LFI a toujours été mouvementée. La succession des directeurs dont la sémillante Sophia Chikirou, compagne de Jean-Luc Mélenchon, suivie par le licenciement de Denis Robert en 2019, ont mis en péril la chaîne numérique… qui sera heureusement sauvée par l’ARCOM.
LFI, à part ses démêlés avec la Nupes, continue son combat contre la montée en puissance des médias dans lesquels Vincent Bolloré a récemment investi. Ils veulent ainsi exercer leur droit de tirage annuel au profit de la création d’une commission d’enquête parlementaire sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations des chaînes TNT.
L’initiative a été lancée par le député Clémentine Autain et suivie par nombre de ses collègues de la LFI : le 11 octobre 2022, la proposition de loi visant à « mettre fin à la concentration dans les médias et l’industrie culturelle » était déposée à l’Assemblée nationale.
Pt’it Louis et son passé de fumeur de moquette, un petit peu trafico certes mais pas trop. On se refait une virginité et on est rattrapé par la patrouille.
C’est entendu, l’affaire Hanouna/Boyard, prise de bec entre l’animateur et l’ancien employé de TPMP relève de l’écume médiatique, de l’anecdote. Ce qui est moins anecdotique ce sont les commentaires d’une ancienne responsable du CSA sur Libération et la prise de position de l’ARCOM.