Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Le dessinateur Marsault censuré par Facebook

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

12 décembre 2017

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Le dessinateur Marsault censuré par Facebook

Le dessinateur Marsault censuré par Facebook

Temps de lecture : 2 minutes

Le combat pour la neutralité de la toile et des réseaux sociaux est en train de changer de dimension. Alors que Google et Facebook veulent « filtrer l’information pour échapper aux fausses nouvelles », c’est une véritable censure qui se met progressivement en place au nom d’une pseudo morale liberticide.

La dernière vic­time en est le dessi­na­teur Marsault. Ce dernier, qui cul­tive volon­tiers un style trash dans ses albums (voir ses albums chez Ring Deux poids deux mesures et Breum vol­umes I et II) dans le style de Philippe Vuillemin, vient de se faire sup­primer son compte Facebook.

Dans un com­mu­niqué pub­lié sur la page Face­book des édi­tions Ring, le dessi­na­teur annonce ne pas faire appel de la déci­sion du réseau social. « Le bou­ton faire appel de Face­book, c’est l’équivalent de l’avocat com­mis d’office pen­dant un procès sovié­tique » argu­mente-t-il. Il s’insurge con­tre la purge dont seraient vic­times les artistes cat­a­logués « patri­otes ». Définis­sant la lib­erté d’expression en France comme « le fond de Staline avec la forme de Yann Barthès » il n’envisage pas de recréer une nou­velle page comme le font de nom­breux inter­nautes dont la page a été sup­primée sans autre forme de procès, et aban­donne toute présence sur les réseaux sociaux.

Cha­cun peut aimer ou détester le style de Marsault, mais à un moment où les réseaux soci­aux pren­nent de plus en plus d’importance sur le plan de la notoriété et encore plus sur le plan com­mer­cial la démarche de Face­book est une con­damna­tion à réclu­sion sociale.

Crédit pho­to : © Marsault / Édi­tions Ring