Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Le CSA saisi après la diffusion de la vidéo de Vincent Lambert

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

12 juin 2015

Temps de lecture : < 1 minute
Accueil | Veille médias | Le CSA saisi après la diffusion de la vidéo de Vincent Lambert

Le CSA saisi après la diffusion de la vidéo de Vincent Lambert

Temps de lecture : < 1 minute

Dans un communiqué, le Conseil supérieur de l’Audiovisuel a annoncé qu’il allait se pencher sur la diffusion de la vidéo de Vincent Lambert, cet homme lourdement handicapé suite à un accident de voiture en 2008 et dont le sort fait débat.

Mer­cre­di, suite à la dif­fu­sion de cette vidéo où on le voit réa­gir par le regard à la présence de son demi-frère, dif­fu­sion assurée par le comité de sou­tien en faveur de son main­tien en vie, les chaînes de télévi­sion BFMTV et TF1 ont choisi de dif­fuser l’ex­trait à l’an­tenne. France 2 et i>Télé ont égale­ment relayé la vidéo, mais en floutant le vis­age de Vin­cent Lambert.

D’où la volon­té du CSA « d’instruire avec une par­ti­c­ulière vig­i­lance les séquences de ce jour dif­fusées à la télévi­sion con­cer­nant Mon­sieur Vin­cent Lam­bert, notam­ment au regard de l’application du principe de respect de la dig­nité humaine ».

La ques­tion que n’ont pas man­qué de se pos­er les mem­bres du comité de sou­tien est de savoir si laiss­er mourir de faim et de soif ce grand hand­i­capé (arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme du 5 juin 2015) est con­forme au respect de sa dig­nité humaine.