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La SDJ d’I-Télé se défend de promouvoir les intérêts africains de Bolloré

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13 avril 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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La SDJ d’I-Télé se défend de promouvoir les intérêts africains de Bolloré

Temps de lecture : 2 minutes

Jeudi dernier dans « Complément d’Enquête », au sein d’un reportage consacré à Vincent Bolloré, patron de Vivendi et propriétaire de Canal+, on peut voir une séquence surprenante mettant en scène une jeune femme qui prétend travailler pour i>Télé.

Alors qu’elle est en train de filmer l’in­au­gu­ra­tion d’une salle de con­cert à Conakry (Guinée), celle-ci se voit inter­rogée par le réal­isa­teur du reportage. À cette occa­sion, elle assure : « Je tra­vaille pour i>Télé. » Pour elle, la chaîne française s’in­téresse à ce sujet car « c’est une pre­mière chez nous, nous man­quons de salles de spec­ta­cles. » Lorsque le jour­nal­iste lui demande si elle sait à qui appar­tient i>Télé, elle répond par la négative.

« À Vin­cent Bol­loré », rétorque-t-il. Sur­prise, la jour­nal­iste laisse échap­per un rire nerveux en prenant soudain con­science que sa mis­sion con­siste à pro­mou­voir les pro­jets africains de M. Bol­loré sous l’égide d’une des chaînes… de M. Bolloré.

Sans doute gênée égale­ment par cette séquence, la SDJ d’i>Télé a aus­sitôt réa­gi dans un com­mu­niqué. « Nous tenons à pré­cis­er que cette jeune femme est incon­nue de la rédac­tion d’i>Télé. Elle n’a jamais fait par­tie des jour­nal­istes de la rédac­tion ni des cor­re­spon­dants pigistes à l’é­tranger. Elle n’a jamais été mis­sion­née par la rédac­tion pour réalis­er ce reportage », peut-on lire.

Néan­moins, la SDJ con­firme que les images tournées par cette jour­nal­iste lui ont été trans­mis­es ce jour-là. « Mais compte tenu du peu de per­ti­nence de ces images pour une chaîne d’in­for­ma­tion et surtout du con­texte de cam­pagne élec­torale en Guinée à l’époque des faits, la rédac­tion avait décidé de ne pas les dif­fuser sur notre antenne », pré­cise-t-elle.

En résumé, les jour­nal­istes d’i>Télé ont tenu à se défendre de toute volon­té de pro­mo­tion en interne les intérêts du pro­prié­taire de leur chaîne, d’au­tant plus lorsque le sujet ne présente aucune jus­ti­fi­ca­tion éditoriale.

Voir notre infographie du groupe Bolloré