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France Télévisions : trois mises en examen pour « favoritisme » dont Patrick de Carolis

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24 avril 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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France Télévisions : trois mises en examen pour « favoritisme » dont Patrick de Carolis

Temps de lecture : 2 minutes

Patrick de Carolis, patron de France Télévisions entre 2005 et 2010, et Camille Pascal, secrétaire-général du groupe audiovisuel (et ancien conseiller audiovisuel de Nicolas Sarkozy), ont été mis en examen par le juge Renaud Van Ruymbeke dans une enquête sur les contrats passés avec la société Bygmalion, a annoncé l’AFP mercredi. Bastien Millot, ex-PDG de la société de communication a également été mis en examen dans le cadre de la même enquête sur les soupçons de favoritisme accordé à sa société par France Télévisions.

En pleine polémique sur la sur­fac­tura­tion de meet­ings pour l’UMP en 2012, ce proche de Jean-François Copé se retrou­ve ain­si dans une tour­mente sur deux fronts, pour plus ou moins les mêmes raisons. À par­tir de 2008, France Télévi­sions avait signé plusieurs con­trats avec Byg­malion, fondée la même année par Bastien Mil­lot. Or, ce dernier avait été, jusqu’en 2008, directeur délégué de la stratégie dans le même groupe et auprès de son prési­dent : Patrick de Car­o­lis… d’où les soupçons de favoritisme. La société aurait ain­si touché plus de 1,2 mil­lion d’euros en cinq ans selon Le Point qui pré­cise que « les con­di­tions d’obtentions de ces marchés intriguent les enquê­teurs ».

Le syn­di­cat SNPCA-CGC (Syn­di­cat nation­al des per­son­nels de la com­mu­ni­ca­tion et de l’au­dio­vi­suel-Con­fédéra­tion générale des cadres) a ain­si porté plainte pour favoritisme et prise illé­gale d’in­térêt. « Je réfute caté­gorique­ment ces accu­sa­tions », s’est défendu Bastien Mil­lot. Et d’as­sur­er que « toutes les presta­tions que j’ai effec­tuées pour France Télévi­sions l’ont été dans le strict respect du droit. Et le délit de favoritisme n’a pas d’ap­pli­ca­tion au sein de l’en­tre­prise France Télévisions ».

Selon lui, les presta­tions fac­turées à France Télévi­sions par son anci­enne société Byg­malion étaient « des mis­sions de com­mu­ni­ca­tion » et s’él­e­vaient à 200 000 euros en 2008 et 400 000 euros en 2009 puis en 2010.

De son côté, Patrick de Car­o­lis demande sa « démise en exa­m­en », esti­mant celle-ci « par­faite­ment injus­ti­fiée ». « À aucun moment, je n’ai don­né d’ordre con­traire aux règles de pas­sa­tion des marchés publics », affirme-t-il, ajoutant : « le bilan de ces 5 années de prési­dence et l’état de bonne san­té finan­cière dans lequel j’ai lais­sé la société reste la meilleure réponse à mes détracteurs ».

Voir aussi : Patrick de Carolis, portrait

Pho­to en une : crédit Siren-Com via Wiki­me­dia (cc)